dimanche 24 février 2008

Cyrano


Ce vendredi 22/02/2008, nous avons vu et aimé la pièce de J.Y. Bertin "On monte Cyrano" avec des extraits d'E. Rostand (ou "Heurts et Malheurs d'une troupe amateur." Les comédiens de Naillac, dirigés par J.Y. Bertin, nous ont fait vibrer. Ils jouent juste, sans fioriture, ils sont drôles et savent donner de l'émotion aux spectateurs.
Il s'agit d'une adaptation de "Cyrano de Bergerac", avec des vers rapportés de J.Y. Bertin et de J.P. Vidotto.
L'auteur est parti d' "une idée simple: jouer"Cyrano" dans un contexte de répétition, des extraits seulement, situés et reliés par les indications du metteur en scène à ses acteurs..." mais il avoue qu'il s'est "retrouvé à écrire une pièce sur le Théâtre Amateur, ses plaisirs et ses avanies..."

Les dernières paroles de Cyrano sont d'une portée qui me touche beaucoup.
Qu'il serait bon que ceux qui veulent avant tout paraître s'imprègnent de cette noblesse d'âme et de l'exemple du sacrifice de cet homme (de fiction! dommage.)

Cyrano s'est levé, il sent bien que la mort va frapper.
Il lève son épée et frappe en direction du ciel.


Que dites-vous ? C'est inutile ? Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l' espoir du succès !
Non ! Non ! C' est bien plus beau lorsque c' est inutile !
- qu' est-ce que c' est que tous ceux-là ?
- vous êtes mille ?
Ah ! Je vous reconnais, tous mes vieux ennemis !
Le mensonge ? tiens, tiens !
- ha ! Ha ! Les compromis, les préjugés, les lâchetés ! ...
que je pactise ?
Jamais, jamais !
- ah ! Te voilà, toi, la sottise !
- je sais bien qu' à la fin vous me mettrez à bas ;
n' importe : je me bats ! Je me bats ! Je me bats !
oui, vous m' arrachez tout, le laurier et la rose !
Arrachez ! Il y a malgré vous quelque chose
que j' emporte, et ce soir, quand j' entrerai chez Dieu,
mon salut balaiera largement le seuil bleu,
quelque chose que sans un pli, sans une tache,
j' emporte malgré vous,

et c' est...

mon panache
.

jeudi 21 février 2008

Avec l'accent!


Événement ou évènement ?
Voici ce qu'en disent Dominique Foata et Aimé Fuchs dans le livre Calcul des Probabilités : "La graphie avec l'accent aigu sur le 'e' de la deuxième syllabe n'a de justification ni phonétique, ni étymologique. Elle vient du fait qu'au XVIIè s. on n'utilisait l'accent grave que sur le « a » ou sur le « u ». Quand pour la troisième édition du Dictionnaire de l’Académie (1740) on décida de mettre un accent grave sur des mots comme « père », « funèbre », « allègre », etc..., l'imprimeur de l'Académie n'avait pas fondu assez de 'e' avec accent grave. Dans de nombreuses pages, il ne mit que des e avec accent aigu. Une dizaine de mots avaient donc échappé à cette régularisation, dont allégement, événement, sécheresse, etc. Lors de la quatrième édition (1762), quelques mots furent oubliés, dont évènement, où subsista l'accent aigu, lequel devient au XIXès. objet de vénération puriste". Les rectifications de 1990 ont supprimé ces anomalies dont Emile Littré avait déjà souhaité la correction.
Les lettres capitales accentuées
Une erreur trop souvent fréquente et encore inculquée dans des écoles, consiste à ne pas accentuer les capitales. Or, comme le dit Yves Perrousseaux (dans son Manuel de typographie): l'accent sur les capitales a pleine valeur orthographique, détermine la prononciation et évite la confusion de sens de nombreux mots.
L'Imprimerie nationale préconise l'utilisation systématique des capitales accentuées, y compris la préposition À. Si déjà nous, francophones, avons du mal à comprendre le sens de certains mots non accentués, à plus forte raison qu'en est-il des étrangers qui lisent, par exemple, nos documents touristiques!
Les dictionnaires de la langue française ont d'ailleurs optés pour l'accentuation des majuscules.
Genèse
L'origine de cette mauvaise pratique remonte au début de l'imprimerie. Les lettres étaient montées sur des petits blocs de plomb. Chaque pièce avait la même taille. Les minuscules possédaient un espace suffisant pour l'accent alors que les majuscules occupaient tout l'espace. Aussi, les machines composeuses étant d'origine anglo-saxonne aucune capitale était accentuée. Le même problème se posa plus tard avec l'arrivée des machines à écrire la plupart de conception anglo-saxonne.

Pour accentuer les majuscules avec l’ordinateur voir par exemple: http://pedroiy.free.fr/alphabets/index.htm.
ou http://www.langue-fr.net/d/maj_accent/windows.htm

vendredi 15 février 2008

N.S. exemple de moralité!



Selon l'Express: A Périgueux, N.S. a souhaité que les nouveaux programmes scolaires intègrent une "instruction civique et morale" qui "prévoit notamment l'apprentissage des règles de politesse et de bonne tenue, la connaissance et le respect des valeurs et des emblèmes de la République française: le drapeau tricolore (...), Marianne, l'hymne national, à l'écoute duquel nos enfants devront se lever".


Son attitude plus que désinvolte avec Angela Merkel montre qu'il a du mal avec les convenances et avec la politesse.
Quant à la bonne tenue, est-il normal d'envoyer des textos lors d'un entretien avec une personnalité telle que le pape (même si je n'apprécie pas du tout cet homme).
A propos de la morale, notre président de la République ne sera pas en mesure de donner l'exemple!
Surtout pas l'exemple de la morale catholique à laquelle il déroge quand ça l'arrange (deux divorces) qu'il prône pourtant à tout va puisque la France est pour lui la fille ainée de l'Eglise.
Non plus "le respect des valeurs de la République": liberté (qu'il réfrène pour les citoyens), égalité (le monde des très riches dont il fait partie ne donne pas l'exemple d'égalité financière ou même judiciaire), fraternité (qu'il bafoue en fustigeant systématiquement ceux qui sont à la marge pour des raisons très variées mais surtout économiques).

Plutôt que la "Marseillaise", il faudrait qu'il pense à faire plutôt écouter l' "Hymne à la joie" (hymne européen), beaucoup moins guerrier et moins nationaliste, donc moins dangereux!

N.S. ne sait donc pas que l'école agit au niveau de la morale et de l'éducation civique, mais que c'est le monde extérieur qui donne le mauvais exemple. L'école ne peut pas redresser les parents, les politiciens douteux, les boursicoteurs, les industriels irrespectueux de leur personnel, les maffias, les fraudeurs du fisc, les vendeurs d'armes, les donneurs de dessous de table...

lundi 11 février 2008

Murailles




Les hommes se connaissent bien qu'ils se sont toujours sentis obligés de se protéger avec des murailles, des armes, des forteresses...




Voir le site des photographies aériennes de Franck Lechenet:
http://www.linternaute.com/sortir/les-citadelles-vauban-vues-du-ciel/lille-la-reine-des-citadelles.shtml

Histoire du vivre ensemble français

Parle à mon espérance, ma laïcité est malade.
Par PHILIPPE VAL le Mercredi 23 janvier 2008


Les vertus théologales sont au nombre de trois. La foi, l'espérance, la charité. Elles sont au fondement même de la doctrine chrétienne. Elles apparaissent au tout début du christianisme, dans une épître de Paul aux Corinthiens. On peut dire que « foi, espérance, charité» est la devise du christianisme. Il ne s'agit pas ici de porter un jugement de valeur sur ces vertus, mais de noter leur place et leur origine dans notre histoire.
Lorsque la Révolution française vient renverser la monarchie de droit divin, une sorte de nécessité historique plus ou moins consciente commande que l'avènement des temps nouveaux s'accompagne d'une nouvelle devise. L'autre devise, celle du christianisme, dont la divinité consacrait la royauté, doit disparaître, supplantée, frappée de caducité. C'est ainsi qu'aux vertus théologales de foi, d'espérance et de charité ont répondu les vertus républicaines de liberté, d'égalité et de fraternité. Dès le mois de décembre 1790, ces trois mots assemblés apparaissent pour la première fois dans un discours de Robespierre. La devise de la République n'est pas arrivée jusqu'à nous sans accidents. De nombreuses fois on a voulu s'en débarrasser au profit d'un retour opportun des vertus théologales. L'Empire l'a interdite. La Restauration l'a interdite. Le second Empire l'a interdite. Le régime de Vichy l'a interdite. De tels ennemis honorent.

Jusqu'à maintenant, et quelles que soient leurs convictions religieuses, aucun des présidents de la Ve République ne s'est permis d'inciter le peuple à se rapprocher de Dieu. Nicolas Sarkozy est le premier à le faire, et ce faisant, non seulement il brise un tabou, mais il renie la longue lignée des acteurs de l'histoire qui ont bâti, parfois au prix de leur vie, la République qu'il préside. Leur premier combat a été d'arracher le pouvoir temporel aux religieux, afin de le rendre à la raison humaine. Lorsque Sarkozy déclare, devant un parterre de prélats, qu'en ce qui concerne la connaissance du bien et du mal jamais l'instituteur ne remplacera le prêtre ou le pasteur il ne parle pas pour lui, il parle pour les pauvres cons qui votent pour lui. Tout le monde a le droit de dire cela, sauf le président de la République. C'est, si près de Saint-Pierre, une surenchère dans le reniement.

Quand Sarkozy exalte l'espérance, qui est celle d'une vie éternelle après celle-ci, qui est plutôt duraille, il se fout du monde. Un président de la République qui substitue une vertu théologale à la devise de la République, il y a de quoi faire se retourner dans leurs tombes tous ceux qui; de la Révolution à la Résistance, se sont battus pour le droit des vivants, et non pour le salut des morts qu'on a toujours cherché à lui substituer.
Sarkozy citoyen a parfaitement le droit de parler de l'espérance, mais elle est totalement incompatible avec le Sarkozy président..
Ainsi, la foi serait supérieure à cette liberté dont les instituteurs sont coupables d'apporter le goût et l'usage aux enfants. L'espérance serait supérieure à l'égalité de droit. La charité serait supérieure à la fraternité. Inutile de dire qu'en redonnant aux responsables religieux le rôle de « directeur des ressources humaines» on s'engouffre fatalement dans des rivalités qui feront de saint Barthélemy le patron du vivre ensemble. On voit mieux maintenant le projet de société de Nicolas Sarkozy. Il tient dans une vieille maxime rénovée par la nature abrasive du temps présent: chacun pour soi et Dieu pour tous.

vendredi 8 février 2008

Soyons vigilants!

Les parents de notre petit fils, habitant en Alsace, l’ont emmené chez un médecin de ville pour obtenir un "certificat de socialisation" qui leur a été demandé par la directrice de l’école maternelle où il va s’inscrire.
Quand j’ai eu connaissance de ceci, j’ai grommelé !
Le rôle premier de l' école maternelle est justement de sociabiliser les jeunes enfants.
Vérifier si l'enfant comprend et parle le français en vérifiant s'il comprend une question et s'il sait y répondre, cela me choque!
Que fait-on des enfants qui n'obtiennent pas ce certificat? Ils sont en difficulté pour des raisons diverses (sociales, parentales, physiques, intellectuelles, ethniques...) donc on leur refuse l'entrée dans une école de la République française?
Où sont l'Egalité et la Fraternité.
Où est le respect des Droits de l'Enfance?
Alors, j'ai fouiné, trifouillé, cherché, remué, creusé...
Et OUF, je ne suis pas le seul à être choqué par cette demande. Ça me rassure !

J'ai trouvé ce qui suit sur:

http://www.association-samba.org/certificat-d-aptitude-a-la-vie.html
Question N° : 97305 publiée au JO le : 20/06/2006 page : 6362
M. Claude Leteurtre interroge M. le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche sur le « certificat d’aptitude à la vie scolaire ».

Réponse du ministre publiée au JO le : 26/12/2006 page : 13664


"L’exigence d’un tel certificat ne paraît donc trouver son fondement dans aucune disposition de nature législative ou réglementaire."

Il est intéressant aussi de lire l’interview du docteur Leteurtre, député UDF, sur :

http://www.droit-medical.net/article.php?id_article=74#nb1

La directrice va devoir remballer ses exigences nauséabondes.

La prophétie d'un conservateur américain.





Aux Etats Unis, l'âne démocrate se rebiffe contre l' éléphant républicain.






Bernard Guetta (spécialiste de géopolitique internationale et prix Albert Londres 1981) a dit le texte suivant sur France Inter ce vendredi 8 février 2008

"Ce n’est qu’un point de vue, discutable mais extrêmement intéressant. David Frum, l’une des têtes pensantes de l’American enterprise institute, l’un des grands centres de réflexion de la droite américaine, expliquait, hier, dans le Financial Times, que la prochaine présidentielle n’était pas seulement d’ores et déjà perdue pour les Républicains mais annonçait aussi « la fin de trois décennies d’ascendant conservateur sur la vie politique » des Etats-Unis.
Ce qu’il prédisait, là, ce n’est rien moins, en d’autres termes, que le déclin de la domination intellectuelle des idées libérales dans le pays à partir duquel elles s’étaient répandues, et largement imposées, dans le monde entier depuis les moitié des années 70.
Depuis 1975, rappelle-t-il, même lorsque les Etats-Unis avaient un Président démocrate, ce sont des idées libérales qui étaient mises en œuvre, exactement de la même manière que dans la longue période de gauche, ouverte dans les années trente par le New Deal de Roosevelt, même les présidents républicains, Eisenhower ou Nixon, appliquaient des idées de gauche.
Clinton a équilibre le budget, réformé la protection sociale et étendu l’Otan, écrit-il. Carter avait lancé les grandes politiques de déréglementation, notamment du transport aérien, ajoute-t-il, mais les études d’opinions montrent aujourd’hui, poursuit-il, un complet changement idéologique chez les électeurs qui aspirent à un plus grand rôle de l’Etat, sont moins sensibles à la question des impôts et basculent à gauche sur la plupart des questions sociales.
Alors qu’en 2002 les Américains s’identifiaient en nombre égal aux partis démocrate et républicain, note-t-il encore, l’identification républicaine est aujourd’hui retombée au niveau d’avant les années Reagan et ce mouvement est particulièrement profond chez les gens de 20 ans qui, révulsés par Bush, devraient assurer – c’est lui qui le dit – une domination des idées de gauche « jusque dans les années 2060 ».
Ce qui frappe évidemment dans cette démonstration c’est, bien sûr, la personnalité de son auteur, une solide tête de droite, mais aussi les études auxquelles il se réfère et le fait que les Etats-Unis annoncent toujours les grands tournants internationaux. Ce qui est absolument vrai, que l’on sent monter depuis plusieurs années, c’est un glissement de l’opinion américaine qui était devenue, dans les années 70, lasse de la pression fiscale et du poids budgétaire des aides sociales, donc réceptive aux années libérales, et qui est désormais inquiète et choquée de voir que le recul de l’Etat a induit celui des classes moyennes, que les écarts de revenus sont devenus vertigineux et que la liberté du marché a pris de vrais airs d'anarchie. Les scandales financiers et la montée de la pauvreté ont fait leur œuvre. Il est également vrai que les tensions internationales et la crainte d’un dérèglement climatique font renaître un besoin d’Etat mais le fait est, en même temps, que les gauches n’ont pour autant pas encore retrouvé ce capital d’idées qu’avaient un Roosevelt à gauche ou un Reagan à droite. On peut considérer, bien sûr, que les idées viennent quand c’est leur heure. Peut-être. C’est à voir."

jeudi 7 février 2008

La Réaction à visage découvert.




L’article 1er de la Constitution de 1958 stipule que la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale.


D’après le journal « La Croix » du 25/01/2008 :
La ministre de l'Intérieur chargée des Cultes estime que "certains ont une conception assez archaïque, voire sectaire, de la laïcité".
Michèle Alliot-Marie indique qu'"il n'est pas question de rouvrir des querelles qui ont profondément divisé notre pays". Cependant, "la société a changé" depuis l'adoption du texte, affirme-t-elle. "Certaines modalités de la loi de 1905, qui créent des entraves à l'exercice des cultes, doivent être adaptées", ajoute-t-elle .
Elle estime aussi que la séparation entre associations cultuelles et culturelles "mérite sans doute d'être revue". Actuellement, les associations cultuelles ne peuvent pas recevoir de subventions publiques. Selon la ministre, "il faudra voir selon quelles modalités se feront ces évolutions, décrets, circulaires, mais dans le cadre de la loi de 1905". A la question de savoir si les sectes ne vont pas tenter d'obtenir à cette occasion une reconnaissance de leur caractère cultuel, la ministre répond que "nous avons probablement besoin de repréciser ce que sont les dérives sectaires et leurs qualifications pénales".

Ainsi pour ce gouvernement, la Laïcité est à repenser et le financement par l’ Etat des religions, voire des sectes ne serait pas à rejeter ! Tom Cruze membre actif de la Scientologie reçu par Monsieur Nicolas Sarkozy au ministère de Finances de notre République n'est semble-t-il pas venu pour rien.Les relations de notre président avec Bush peuvent faire craindre le pire dans le rapport entre Etat et religions!

Ce gouvernement qui parle de réformes pratique en réalité une politique réactionnaire :
- suppression des acquis dans le monde du travail,
- mise en place d’interdictions dans bien des domaines,
- surveillance et contrôle accrus des citoyens,
- baisse en pourcentage des budgets de la Culture, de la Santé, de l’Education,
- aide aux classes favorisées,
- …

Des syndicats, des associations, des courants philosophiques, des citoyens ont signé une pétition contre la dérive anti-laïcité . Elle est à signer sur : www.appel-laique.org/index.php

mercredi 6 février 2008

Profiter de son nom!





Poil (nivernais Poué)
est une commune française, située à l’ est du département de la Nièvre (58) en région Bourgogne à une trentaine de kilomètres du Creusot.
Ses habitants (environ 200) sont appelés les Pictiens.
La municipalité déplore la disparition régulière des panneaux situés à l'entrée du village de Poil. L'une des expressions humoristiques des habitants est de dire « ah qu'il fait bon de vivre à Poil ! ».
A Arnac-la-Poste, régulièrement on vole les panneaux de signalétique d'entrée de bourg. Ils sont déboulonnés, ça coûte 150 euros à chaque fois. A Corps-Nuds, la maire dit que, périodiquement, des gens se déshabillent à côté de la pancarte pour se faire prendre en photo complètement nus"
La commune de Poisson (Saône-et-Loire) est jumelée avec Avril (Meurthe-et-Moselle).
Ces communes font partie de l'association des communes de France aux noms burlesques et chantants, (Les organisateurs jugent que près de 300 communes aux noms curieux sont éligibles.)
Elles se relaient pour organiser des rencontres.
En 2006, des communes de cette association ont envoyé une délégation à Arnac-la-Poste. La Nouvelle République du 26/08/2006 a titré : « Quand Cocumont croise Montéton, Sainte-Verge fait La Tronche. »
La première de ces rencontres officielles a eu lieu à Mingesèbes (mange-oignon en occitan) en 2003[1].
2004 : Beaufou,14 participants
2005 : Cocumont,22 participants
2006 : Arnac-la-Poste,23 participants
28 et 29 juillet 2007 à Vaux-en-Beaujolais, inspirateur du roman Clochemerle.[2]
2008 : Vatan
«Pourquoi ne pas profiter de son nom... pour se faire un nom ? La France du vide est pleine de ressources et tient à le faire savoir», soulignent les organisateurs dans un communiqué de présentation des festivités.
Une partie des 70 adhérents :
Andouillé Mayenne
Arnac-la-Poste Haute-Vienne
Ballots Mayenne
Beaufou Vendée
Bellebrune Pas-de-Calais
Bergères-lès-Vertus Marne
Bèze Côte-d'Or
Bléneau
Billecul
Bourgougnague Lot et Garonne
Bouzillé Maine-et-Loire
Cassaniouze
Cessales
Chantemerle-sur-la-Soie Charente-Maritime
Charmant Charente
Cocumont Lot-et-Garonne
Corps-Nuds Ille-et-Vilaine
Couilly-Pont-aux-Dames
Cudos
Escanecrabe
Folles
Grateloup Lot-et-Garonne
La tronche Isère
Longcochon
Marans Charente-Maritime
Mingesèbes (hameau de Saint-Lys)
Moncrabeau Lot-et-Garonne
Montcuq Lot
Monteton Lot et Garonne
Poil Nièvre
Rebirrechioulet (commune de Boulogne-sur-Gesse)
Saint-Arnac
Saint-Lys Haute-Garonne
Sainte-Verge Deux-Sèvres
Saligos Hautes-Pyrénées
Théminettes Lot
Trébons-sur-la-Grasse
Trécon Marne
La Tronche
Vatan
Vaux-en-Beaujolais (Clochemerle) Rhône
Vinsobres

mardi 5 février 2008

Les français ne comprennent jamais rien!


mardi 5 février 2008, mis à jour à 12:04
ArcelorMittal
Usine de Gandrange: Lagarde contredit Sarkozy
selon LEXPRESS.fr
La ministre de l'économie assure que l'Etat ne subventionnera pas ArcelorMittal, pour maintenir en activité l'aciérie de Gandrange, où 600 emplois sont menacés. La veille, pourtant, Nicolas Sarkozy avait affirmé le contraire.





Interrogée sur le fait que cela pourrait être au groupe ArcelorMittal d'investir plutôt qu'à l'Etat, la ministre a répondu qu'"on ne peut forcer un industriel à investir". "On n'investit pas à sa place", a-t-elle dit.
Elle a ajouté que l'Etat ne s'apprête pas à "subventionner" le groupe sidérurgique.

Jacdit: La ministre de l'économie s'est donc chargée de rectifier les dires de Nicolas le frétillant, l'inconscient, l'excessif, sur un nuage ou plutôt dans "la lune de miel".


Une des leçons que Mme Lagarde retient de l'affaire de Gandrange est que "nous avons absolument, impérativement, le devoir de réformer la formation professionnelle en France", car dans ce cas "un nombre de salariés très important (a été) embauché concomitamment et (n'a bénéficié que) de très peu de formation professionnelle", a-t-elle ajouté.

La réforme de la formation professionnelle est pour elle "une des réformes fondamentales de 2008".

Jacdit: La ministre de l'économie s'occupe maintenant de la formation professionnelle et lance des réformes fondamentales! Il faut lancer un nouveau leurre pour les médias et pour le peuple! Je sens que Christine la gaffeuse tente de caresser N.S. dans le sens du poil! Elle reprend sa passion de nageuse entre deux eaux. Xavier Bertrand va être ravi!

lundi 4 février 2008

Un petit qui remue!



Se montrer sur tous les fronts, se mettre "aux fourneaux", effacer le ministre du Travail Xavier Bertrand, c'est une méthode pour être au devant de la scène. Mais il n'est pas certain que l'efficacité soit au bout de ces manières d'agir.

04 février 2008 17:26 - GANDRANGE (AFP) - Nicolas Sarkozy a assuré lundi à Gandrange (Moselle) que "l'Etat était prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires" pour maintenir en activité une aciérie d'ArcelorMittal où près de 600 emplois sont menacés.

Jacdit: Sarkozy va faire payer à l’Etat ce qui doit l’être par Mittal !
Michelin qui a en projet un plan social (130 millions d'Euros) pour la fermeture de son usine de Toul va certainement demander le même traitement!


"Nous sommes prêts à faire le nécessaire quel que soit le propriétaire (de l'unité), car notre objectif c'est de garder des usines ouvertes en France parce qu'un pays qui n'a plus d'usines est un pays qui n'a plus d'économie", a déclaré le président de la République devant 400 sidérurgistes, à l'issue d'une visite du site de près de 45 minutes.
Jacdit: Ça, c’est du langage du café du commerce !

vendredi 1 février 2008

Ras le bol des gens pressurisés.


Jacdit: Les employés de la grande distribution montrent l'exemple Pourvu que ça suive. 40 ans pile après 68, il faut remettre ça!

"Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, s'est dit "satisfait" vendredi matin sur RMC d'avoir pu "conjuguer les efforts de trois syndicats pour mettre en avant la situation sociale et salariale des personnels de la grande distribution", "les plus précaires des salariés du commerce".
La grande distribution "cumule tous les problèmes" que l'on peut rencontrer lorsqu'on est salarié, a estimé de son côté le leader de la CFDT François Chérèque, avec "en premier lieu, un problème de pouvoir d'achat". "Il s'agit de très bas salaires, alors que la moitié des salariés sont à temps partiel", a-t-il ajouté.
"Il est difficile de s'arrêter de travailler quand on a la pression du chef dans l'entreprise au quotidien et perdre de l'argent pose de graves problèmes lorsqu'on est imposé en dessous du smic", a-t-il dit."
Selon NOUVELOBS.COM | 01.02.2008 | 16:18

"Toutes ces chaînes de grands magasins (Conforama, Géant-Casino, Monoprix, appartiennent à des groupes qui font des bénéfices. Le groupe qui regroupe Monoprix, les Galeries Lafayette et Casino a dégagé des profits en augmentation de 18,6 % en 2006 par rapport à 2005. Conforama est une filiale de PPR, Pinault-Printemps-Redoute, dont les résultats du 3e trimestre 2007 ont été jugés par les dirigeants eux-mêmes très satisfaisants. Quant au groupe Carrefour-Promodès, c'est le numéro trois mondial des grosses entreprises de la distribution." d'après Aline Retesse