mardi 22 juin 2010

Vive la rebellion!

*Bien joué Anelka.*
Voilà un homme qui dit ce qu'il pense.
C'est si rare aujourd'hui!

Tout le monde lui rentre dedans!
Et pourtant, quoi de plus normal de dire son insatisfaction; quand bien même ce serait à un "supérieur", à un "dirigeant".
Personnellement, je prétends que c'est là que c'est courageux et que c'est là que ça vaut le coup!

Quand j'entends ou que je lis qu'il est inadmissible de contredire un sélectionneur, ça me met en boule.

De même il est interdit de contredire un Directeur de Ressources Humaines, un chef d'atelier, un cadre, un patron.

Moi, cette manière actuelle de penser me révolte.
Pas étonnant que les "petits" se font écraser.
Bon sang, qu'ils cessent de la fermer; même si cela comporte des risques.
Tôt ou tard les "grandes gueules" seront imitées et suivies.

Je ne suis pas le seul à penser de la sorte!
Mon pote Norbert me fait découvrir les remarques de Dany le Rouge.
Cohn-Bendit raconte (Libération.fr du 21 juin 2010):
" Maintenant, ça ne fait plus l'ombre d'un doute: le stage de Tignes a effectivement permis de resserrer les liens entre nos joueurs. Pour le comprendre, il faut revenir au deuxième jour.

Alors que les Bleus viennent de subir une journée de marche par grand froid, blottis les uns contre les autres sous la chaleur des couvertures, ils regardent, sur les conseils de Ribéry, un documentaire sur les LIP, ces ouvriers qui avaient géré eux-mêmes leur fabrique de montre en 1973, pour éviter sa fermeture.

Là, nos hommes ont une révélation commune: un homme, une voix, voilà la solution! La soumission à la FFF et à toute autre forme d'autorité, c'est fini. Ca rappelle ces footeux qui avaient envahi la Fédération en 1968 et affiché une banderole à sa fenêtre: «Le football aux footballeurs». L'Histoire est en marche!..."


Par ailleurs, honte au journal l'Equipe pour avoir fait sa "une" du 19 juin 2010 avec une lamentable répartie qu'il eut été plus intelligent de suggérer en page intérieur. Cette phrase emplissant la première page de ce journal sportif discrédite complètement tant les sportifs que ceux qui les entourent. Le journalisme est responsable de l'envenimement de bien des phénomènes (braquages, crimes, banlieue en colère, erreurs judiciaires, médisance, rumeurs dues à des formules insidieuses au conditionnel...)
Il y avait (il y a) le dopage, il y a les tirages au sort orientés, il y a l'argent, il y a la haine, il y a les drapeaux, les nationalismes, le racisme, il y a l'irrespect entre les hommes... Qui peut encore prendre au sérieux le monde des sportifs professionnels?