jeudi 8 décembre 2011

Mise en parallèle malveillante

Le président Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi (8/12/2011) matin à la presse, lors d'une visite à l'hôtel de police de Marseille, le décès d'un policier grièvement blessé dans une fusillade fin novembre, après s'être rendu à son chevet à l'hôpital Nord. "Je vous annonce le décès du policier Eric Lales, abattu froidement", a déclaré le chef de l'Etat, expliquant qu'il venait d'"assister aux derniers instants de sa vie".
"Il laisse une jeune femme veuve et deux petites filles", a ajouté le chef de l'Etat. Eric Lales, un père de famille de 37 ans, avait été atteint d'une balle de kalachnikov dans la tête et de deux à l'épaule, à l'issue d'une course-poursuite à Vitrolles (Bouches-du-Rhône) avec des malfaiteurs, auteurs d'une série de cambriolages dans la nuit du 27 au 28 novembre dans plusieurs villes du département.
(Le Monde.fr)

Les policiers auront ce qu'ils demandent : des fusils à pompe, avant d'obtenir prochainement des armes automatiques; et ça mènera à quoi?.(note personnelle)

Des citoyens réservistes dans le plan "anti hold-up"
Diego Martinez du syndicat SGP Unité Police FO dit: "Dans certaines banlieues l'économie souterraine prospère. Depuis des années, on promet de nettoyer, mais les résultats ne sont pas là" dénonce le policier, qui y voit la démonstration de "l'échec de ce qui a été initié en matière de sécurité depuis 10 ans". "Les faits sont en totale opposition avec le discours du gouvernement" poursuit-il, déplorant qu'avec les difficultés rencontrées aujourd'hui par la police, comme la RGPP (révision générale des politiques publiques) et les baisses d'effectifs, elle n'est "plus en capacité de protéger efficacement la population."
Il s'inquiète aussi de "l'arrivée de réservistes citoyens dans les renforts policiers du plan 'anti hold-up'" qui vient d'être lancé pour le mois de décembre lors duquel "les mouvements d'argent sont plus importants avec les fêtes"."Ce principe de mettre du bleu dans la rue donne à la population l'impression d'une présence importante de policiers. C'est une illusion."
Céline Rastello – Le Nouvel Observateur

Par ailleurs:
Mort d'un chômeur privé d'EDF: émotion et indignation à Orléans
Publié le 02.12.2011, 18h41 par Le Parisien .fr

La mort d'un chômeur d'Orléans, tué dans l'incendie de son appartement provoqué par une bougie peu après la coupure de son électricité pour cause d'impayés, a provoqué vendredi une vague d'émotion et d'indignation dans son quartier, tandis qu'EDF justifiait sa décision.
Le président de la région Centre, François Bonneau, s'est indigné de cette mort "aussi absurde que cruelle".
"L'enchaînement funeste d'un chômage qu'on sait handicapant passée la cinquantaine, de loyers et de factures d'énergie qu'on ne parvient plus à payer, ont conduit cet homme à une fin aussi absurde que cruelle", déclare le dirigeant socialiste dans un communiqué.
"Nous ne pouvons pas accepter que les situations de précarité et d'exclusion que nous constatons quotidiennement mettent ainsi en danger les plus fragilisés vers lesquels doit tendre l'action publique", conclut-il.

(Cette déclaration ne mange pas de pain. -remarque personnelle)


Jacques dit:"Pour ce drame, pour cette mort, aucun Président des français, aucun Ministre de l'emploi, aucun Ministre des finances, aucun représentant de l'EDF... Ces minables qui ne foutent rien, ne votent pas, n'ont plus d'énergie, ne sont plus que des rats de ruisseau! Basta! Même les médias n'ont relaté l'évènement que si peu et sans répétition! La "Société" court à sa perte. Quand des hommes oublient leurs frères, la fin est proche!"

samedi 3 décembre 2011

Sécurité Sociale: rappels et vérités

Je lis ce qui suit qui redonne le rapport existant entre le citoyen et sa Sécurité Sociale.
L’État n'a pas à chercher à la supprimer pour la donner au secteur des banques privées qui vont s'offrir l' "Assurance Santé" et faire un argent colossal. Entre parenthèses, il en va de même pour l' École de la République, pour l'eau, le gaz, l'électricité, les autoroutes, le chemin de fer, la poste... Alors que les catastrophes ont été constatées aus USA et en Grande Bretagne!


Michel Cialdella, ancien administrateur de la CPAM de Grenoble
6, rue Joseph Bertoin
38600 Fontaine
michel.cialdella@orange.fr
Fontaine, le 25 octobre 2011
Madame Valérie PECRESSE
Ministre du Budget
communication.dgme@finances.gouv.fr
Madame la Ministre.
Comme à chaque fois qu'il est question de son budget les adversaires de la Sécurité sociale
évoquent des fraudes qui selon vous seraient massives. Une première réaction c'est que l'ENA et HEC ça ne prépare pas forcément à la compréhension de l'institution SÉCURITÉ SOCIALE. Le
Ministre sous la responsabilité duquel elle s'est mise en place, Ambroise Croizat était un ouvrier métallurgiste, communiste et Résistant. Vous, l'oeil fixé sur la calculette vous traitez les assurés avec un mépris total. Vous et vos semblables lorsque vous évoquez la Sécurité sociale c'est seulement à travers ce que vous appelez « Le trou » alors qu'elle est d'abord le moyen d'accéder aux soins.
Sachez, Mme la ministre, qu'il s'agit d'abord d'une conquête des forces progressistes contre la droite et le patronat. La CGT, le parti communiste français qui étaient membre du Conseil National de la Résistance ont joué, ne vous en déplaise, un rôle déterminant dans la mise en place du système. Ce que confirme Henry C. Galant, chercheur américain : « Les défenseurs les plus actifs' du nouveau plan de sécurité sociale et de son application étaient les communistes et la CGT... C'est grâce aux efforts de la CGT que les caisses furent prêtes à fonctionner à la date prévue » (1).
Pierre Laroque qui s'y connaissait en la matière devait dire « Dans la conception française, la sécurité sociale doit, non seulement donner aux travailleurs un sentiment de sécurité, mais aussi leur faire prendre conscience que cette sécurité est leur propre fait, qu'ils en ont le mérite et la responsabilité » (2).
Il disait également en 1946 : « Le plan de sécurité sociale ne tend pas uniquement à l'amélioration de la situation matérielle des travailleurs, mais surtout à la création d'un ordre social nouveau dans lequel les travailleurs aient leur pleine responsabilité. C'est ce qui a amené à concevoir le plan de sécurité sociale dans le cadre d'organisation unique gérée par les intéressés et couvrants l'ensemble de la sécurité sociale ».(3)
En 1995, dans un entretien à la revue "Le Droit Ouvrier" il dira : « Nous avons eu la chance, si c'est une chance, que la CGT ait été pratiquement seule en 1945 à représenter le monde du travail, et qu'elle nous ait complètement appuyés parce qu'elle se sentait responsable » (4).
J'ai entendu, sur RTL, le ministre Xavier Bertrand. Il s'en prenait avec véhémence aux arrêts de travail, prétendant qu'un arrêt sur six était frauduleux. Ces chiffres sont pour moi fantaisistes. Tout d'abord ce sont les médecins qui prescrivent. Allez donc leur dire qu'ils sont des fraudeurs. De plus si l'on est contrôlé la veille de la reprise de travail (ce qui arrive fréquemment) il paraît évident que le patient est en capacité de reprendre son travail. Dans ce cas parler d'abus est pour le moins... abusif. Monsieur Bertrand n'a sans doute jamais mis les pieds dans une usine... pour travailler, je veux dire. Que connaît-il des conditions de travail qui font qu'un ouvrier a une espérance de vie inférieure de 7 ans à celle d'un cadre supérieur ? Ce discours réactionnaire était déjà celui que les adversaires de la sécurité sociale prononçaient dès l'origine. Il faut le nommer, c'est un discours de lutte des classes. Cette lutte des classes qui n'existerait que dans l'imaginaire des marxistes est évoquée par l'un des hommes les plus riches de la planète, Warren Buffett, en ces termes "La guerre des classes existe, c'est un fait, mais c'est la mienne, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la remporter" .(5)
Exemples de 1948 (6) :La chambre de commerce de Paris dans un rapport adopté le 10 novembre 1948 : « la sécurité sociale est devenue pour l'économie une charge considérable qui .risque de compromettre le redressement du pays »
« Les salariés ont voulu profiter de traitement dont il n'avait peut-être pas un besoin certain. La moindre maladie a été le prétexte de repos plus ou moins prolongé. L'absentéisme s'est développé».
« ... raison de cet accroissement de dépenses : les accidents insignifiants pour lesquelles autrefois on se bornait à un simple pansement, tandis que maintenant on va trouver le médecin ».
« Un médecin donnera facilement 15 jours de repos pour une petite grippe ou pour un léger
accident. La fraude est donc d'autant plus grande que la caisse est plus concentrée ».
Vous voulez donner des leçons de modernité et vous avez le discours des réactionnaires d'il y a 63 ans !
Il est regrettable qu'un ministre du travail ne se penche pas plus sérieusement sur les raisons qui font qu'un salarié est mis en arrêt maladie. Sait-il que 70 % des ouvriers travaillent en contact avec des produits toxiques ? Sait-il que les troubles musculo-squelettiques (dont vous êtes à l'abri) sont la première cause de maladie professionnelle ? Que fait-il pour qu'il n'y ait pas 400 suicides par an liés au travail ? Il est de notoriété publique que nous ayons une sous reconnaissance des maladies professionnelles. Que fait-il ? C'est plus facile d'insulter les salariés à l'Assemblée Nationale que de régler les problèmes de souffrance au travail.
Vous prétendez que l'ensemble des fraudes sociales est "à peu près de l'ordre de 20 milliards
d'euros", soit environ 10% du budget de la Sécurité sociale ! Il serait intéressant de savoir comment vous arrivez à ce chiffre. Et puis nous aimerions vous voir, vous ministre du Budget, vous en prendre à la fraude fiscale qui est au minimum le double ! Nous pourrions évoquer les milliards que vous avez octroyés aux banquiers frauduleux. Et vous semblez prêts à recommencer au risque d'encourager la fraude ! Avant de donner des leçons, commencez donc par balayer devant les portes de vos cupides amis. Mais la cupidité suffit-elle à expliquer ce qui pousse quelqu'un à vouloir encore gagner des millions quand il a déjà amassé des milliards ? Peut-être avons-nous affaire à quelque chose de plus proche de la gloutonnerie, un besoin psychotique de s'empiffrer alors qu'on n'a plus faim (8).
Le déficit de la Sécurité sociale doit-il être ou non réduit, et si oui par quelles mesures ? Ce n'est pas à l'économiste de répondre, mais au citoyen, affirme le professeur Albert Jacquard.(7). Ce n'est pas aux ministres non plus, qui sont des serviteurs (l'ont-ils oublié ?), mais au Peuple (le souverain) et notamment aux salariés qui de plus sont majoritaires. Vous n'avez aucune légitimité pour casser notre SECU, elle nous appartient ! Au non de quoi ceux qui produisent les richesses de notre pays (qui vous paie), devraient-ils être spoliés de leur conquête ? Comme l'a écrit Pierre Laroque en 1946 ! "Nous voulons que demain les travailleurs considèrent que les institutions de Sécurité sociale sont des institutions à eux, gérées par eux et où ils sont chez eux".
Que de dégâts depuis !
La réalité c'est que nous vivons une crise majeure qui vous sert de prétexte pour massacrer nos acquis, qui ne doivent rien à la droite, mais tout aux luttes de générations de travailleurs. Cette crise, ni le gouvernement, ni ses économistes n'ont vu venir (gouverner c'est prévoir ?). Cette crise c'est la votre et vous voulez nous la faire payer !
" Jusqu'ici l'art de gouverner n'a été que l'art de dépouiller et d'asservir le grand nombre au profit du petit nombre, et la législation le moyen de réduire ces attentats en système... ".(9) Robespierre dit l'Incorruptible.
On dirait que cela continue. « Jamais les maux de la société ne viennent du peuple, mais du gouvernement. » Robespierre. (9).
Michel Cialdellacitoyen en colère
(1) « Histoire politique de la sécurité sociale française 1945-1952 », Henry C. Galant.
(2) Pierre Laroque « de l'assurance sociale à la sécurité sociale », cité par Henry C. Galant.
(3) "Recueille d'écrits de Pierre Laroque" la documentation française, mai 2005.
(4) "Le Droit Ouvrier" Octobre 1995.
(5) "La guerre des classes" François Rein; Fayard; 2008
(6). "Histoire de la sécurité sociale (1945-1967)" Bruno Valat. Éditions Economica. Octobre 2001.
(7) 'Mon utopie"; Albert Jacquard ; Stock; 2006.
(8) "La menace américaine"; Théodore Roszak; Le cherche midi; 2004.
(9) "Robespierre : Sur la République, discours à la Convention le 10 mai 1793.

Je dis: "Jamais une loi sociale pouvant soulager les salariés n'a été proposée par le patronat."

samedi 26 novembre 2011

Travailler plus...

Je sais que je vais encore étonner en dévoilant ma source d'information:
http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Hopitaux-poussee-de-fievre-chez-les-praticiens-sur-le-paiement-des-RTT-_NG_-2011-11-24-739577.

Voici des mauvais citoyens qui exigent des compensations parce qu'ils travaillent plus.
Ce n'était pas comme cela que d' "aucun" voyait le slogan "travailler plus pour gagner plus!

En tout cas cette affaire va à la fois embarrasser le gouvernement et le ravir.
L'embarrasser, parce qu'il faudra bien lâcher de l'argent.
Le ravir parce que:
- cet argent ira "encore" dans le secteur des hôpitaux publics et cette contrainte permettra de montrer du doigt les dépenses réalisées pour les "nantis" plus ou moins fonctionnarisés;
- ceci prouvera que les RTT de Martine Aubry (donc des rouges-socialistes-incapables de gérer-poussant à la roue de la fainéantise, du gaspillage de l'argent public) sont une catastrophe pour la Sécurité Sociale et pour les citoyens, même les non-malades;
- ceci montrera que les hôpitaux publics sont à "rénover" c'est à dire à libéraliser ou plutôt à laisser s'enfoncer dans une impossibilité de gestion et donc de permettre au secteur privé de prendre davantage en charge les actes rentables "pour soulager les lits du public"!

Je m'attends à une belle campagne de dénigrement.

jeudi 24 novembre 2011

Insécurité

"...le nombre des homicides constatés par la police et la gendarmerie a été divisé par deux en quinze ans : il était de plus 1 600 en 1995, il est de moins de 800 en 2010. Et la baisse est même encore plus forte si l'on raisonne en taux pour tenir compte du fait que la population française a augmenté sur la même période (d'un peu plus de 50 millions en 1970, elle est passée à 56 millions en 1984, 59 millions en 1995 et 65 millions aujourd'hui). Cette baisse est donc en réalité aussi spectaculaire que peu commentée." (selon Le Monde.fr du 21 juin 2011)
Adrian Brouwer (1631-1635) Paysans se querellant

Bruegel le Jeune (1620) Rixe entre paysans


Brutalité et violence sont omniprésents à la fin du Moyen Âge et dans l’Ancien Régime (jusqu’à la fin du XVIIe). L’homicide, fréquent, est un crime banal qui est souvent pardonné par une lettre de rémission du roi.
La colère de Bruegel l’Ancien (1557) : la gigantesque femme tenant un couteau entre ses dents, à califourchon sur un tonneau, est une figure allégorique de la taverne, principal lieu de sociabilité du village mais aussi lieu de violences. Deux personnages sont engagés dans une lutte à mort au sein du tonneau.

"En Corse (qui n’appartient pas encore à la France), entre 1683 et 1715, 900 meurtres en moyenne sont comptabilisés chaque année sur une population d’environ 120 000 habitants. A populations équivalentes, la mortalité due aux homicides sur l’île équivaut presque à la mortalité due à la guerre de 1914-1918 en France ! Dans l’Angleterre du XIIIe siècle, pour prendre une autre référence, le taux d’homicides est environ 100 fois plus élevé qu’aujourd’hui (de l’ordre de 1 pour 1000 contre environ 1 pour 100.000 de nos jours)."
(d'après fdesouche.com)
Adrian Brouwer (1630-1638) Rixe entre paysans jouant aux dés.

Jacques dit: "Il est donc évident que notre société de 2011 est moins violente qu'elle ne le fut jamais. Mais évidemment, avec 800 homicides par an, le JT peut nous en servir 2,5 par jour avec d'autant plus de délectation que les citoyens sont des voyeurs qui aiment le lamentable. Et plus le crime est horrible, plus la victime est jeune, plus cela amène de téléspectateurs. Alors les journalistes servent le lamentable à tous les journaux et ils y reviennent plusieurs jours d'affilée. Un excellent moyen pour faire peur; ce qui est rentable pour les politiciens en place!"

Un "collaborateur" qui sera efficace!

Laurent Léger titre dans son article "Le conflit d'intérêt de la semaine" (Charlie-Hebdo du 23/11/2011): "Le médicament malade du pantouflage". Il y relate le parachutage du suédois Thomas Lönngren au conseil d'administration de plusieurs laboratoires "qu'il avait été pendant la décennie précédente chargé d'évaluer et de contrôler"





Je fouine et trouve une analyse de Formindep qui me stupéfie, qui m'anesthésie.


Imprimé depuis le site Formindep / publié le mardi 8 février 2011 - par Anne CHAILLEU

Pantouflage
Scandale à l’Agence Européenne du Médicament


Le 31 décembre 2010, Thomas Lönngren achevait son deuxième et dernier mandat de 5 ans à la tête de l’Agence Européenne du Médicament (EMA). C’est l’heure des bilans pour ce haut fonctionnaire suédois. Et le début d’une seconde carrière prometteuse.


Dans une interview donnée à la revue professionnelle de l’industrie pharmaceutique PharmExec, Thomas Lönngren vient apporter un nouvel éclairage sur les 10 dernières années d’activité de l’EMA.


Thomas Lönngren a su "maintenir le consensus" avec les "parties prenantes" que sont les firmes.

Que les contrôlés soient unanimes pour saluer le bilan du contrôleur, voilà qui soulève quelques légitimes questions. Et, à l’examen, l’industrie pharmaceutique n’a en effet pas eu à se plaindre de l’action de M. Lönngren, elle a pu apprécier la discrétion, la célérité, la bienveillance de l’Agence sous ses deux mandats.
L’EMA, l’agence que les firmes pharmaceutiques étatsuniennes nous envient


A en croire l’industrie européenne, notre EMA vaudrait bien mieux que la FDA, trop imprévisible, et surtout trop surveillée par les media et la classe politique : « L’EMA a su éviter la politique toxique dans laquelle la FDA des États-Unis s’est maintenant embourbée, en confortant sa réputation de prévisibilité, de telle sorte que l’Agence attire peu l’attention des médias et de la classe politique, alors même que les questions qui entourent l’approbation des médicaments ont pris de l’ampleur et suscitent la polémique. »

La "prévisibilité" de l’Agence est si grande que l’industrie étatsunienne nous l’envie. Le think tank néoconservateur Pacific Research Institute, financé notamment par l’industrie des biotechnologies, qui milite pour toujours moins d’intervention de l’Etat, a les yeux de Chimène pour notre EMA. Discrète, efficace, elle délivre tous ses avis dans les délais [1] et selon son rapport en 97 jours [2] de moins que la FDA en moyenne. C’est selon M.Lönngren son plus grand succès à la tête de l’Agence : "Dix ans durant nous avons livré à temps en tant qu’agence de réglementation. Où trouvez-vous des agences de réglementation qui livrent à temps ?" [3] Pas aux Etats-Unis en tout cas, car au grand dam des firmes la FDA est parfois bien plus longue à se prononcer. Dans une stratégie de dumping réglementaire mettant en concurrence les agences de régulation, PRI milite donc pour une reconnaissance automatique des AMM européennes par les USA. L’EMA promue mètre-étalon de la non-réglementation, voilà qui devrait inquiéter de ce côté-ci de l’Atlantique.
Pantouflage industriel à la tête de l’EMA

Mais aussi ouvrir à son directeur exécutif les portes d’une seconde carrière... au service des firmes. Dès le lendemain de son départ de l’EMA, Thomas Lönngren changeait en effet de camp. Il rejoignait le conseil d’administration de NDA Ltd, société de lobbying au service des firmes pharmaceutiques, qui l’a recruté en tant qu’"influenceur de premier plan". Il y travaillera à son obsession de toujours, accélérer encore et toujours l’accès au marché, et faire baisser le "taux d’attrition" de l’industrie.

Mais ce n’est pas tout, car nombreuses sont les firmes qui souhaitent s’adjoindre un tel atout. PharmExec abonde : "Le processus européen reste à bien des égards un jeu entre initiés - on sait quels acteurs comptent et comment les cibler". [4] A ce jour, voici les autres casquettes connues de M. Lönngren :

- Directeur non exécutif de CBio

CBio est une société australienne développant des biothérapies, notamment un médicament indiqué dans la polyarthrite rhumatoïde, XToll, dont les tests cliniques s’achèvent. Pour le président de CBio, ce recrutement est un "coup d’éclat" pour l’entreprise. Un avis partagé par la bourse, puisque le cours de CBio a flambé de 29.3% le jour de l’annonce de son recrutement.

- Membre de l’advisory board de Novo Nordisk

Le laboratoire danois, spécialiste des insulines, devrait déposer une demande d’AMM pour l’insuline degludec, concurrent de Lantus°, cette année.

- Membre du conseil scientifique de Lundbeck

Le laboratoire danois, spécialiste de la psychiatrie, lance un neuroleptique, Sycrest° (asenapine), pour le compte de Merck cette année.

- "senior advisor" auprès de Essex Woodlands Health Venture

EWHV est un fonds d’investissement américain dans le secteur de la santé, qui a repris les entreprises du portefeuille santé de la banque Goldman Sachs.
Business as usual

Toutes ces nouvelles fonctions sont en théorie incompatibles avec le statut de fonctionnaire européen, qui prévoit un délai de viduité de deux ans après la fin des fonctions, afin d’éviter d’évidents conflits d’intérêts.

Pour passer outre, Thomas Lönngren a donc dû, selon la loi, demander et obtenir le feu vert explicite du comité de direction de l’Agence.

Le Formindep décide donc de faire usage de son droit d’accès aux documents administratifs pour que la lumière soit faite sur ce scandale. Peu avant son départ, Thomas Lönngren s’était engagé à ce que l’Agence respecte désormais la loi en matière de transparence, dont elle faisait fi jusqu’à présent. Nous pourrons juger sur pièces.

L’EMA cherche donc son nouveau directeur exécutif. Entretemps, les médicaments restent sous l’autorité du Président du CHMP, Eric Abadie, qui a été directeur médical du SNIP [5] puis directeur du développement de la firme Wellcome, et responsable de l’évaluation thérapeutique à l’Afssaps.

Avis aux candidats : le poste de directeur exécutif de l’EMA est toujours vacant. C’est un poste qui ouvre de belles perspectives de carrière... dans l’industrie.


Jacques dit: Je continue à me conforter dans l'idée que les labos sortent des médicaments plus pour faire de l'argent que pour soigner les malades.

mercredi 23 novembre 2011

La Banque dirige le monde.

Du nouveau Premier ministre grec Lucas Papademos au nouveau président de la BCE Mario Draghi, Goldman Sachs prend le pouvoir. Et là où c'est ironique, c’est que cette même banque a trafiqué les comptes grecs pour permettre l’entrée du pays dans la zone euro.

Goldman Sachs est une des institutions les plus rentables du monde, avec près de 30 % de rentabilité moyenne par an ces 10 dernières années. C’est aussi une entreprise extrêmement puissante politiquement, qui a su placer ses cadres aux plus hauts postes du monde, à tel point que cette banque donne une dimension encore jamais atteinte au conflit d’intérêt. Rien que cette semaine, deux anciens de Goldman Sachs ont été nommés chefs de gouvernement, Mario Monti en Italie et Lucas Papademos en Grèce.
(d'après Pierric Marissal)


Et pourtant, selon TF1 NEWS:
Subprime: Goldman poursuivi pour fraude, un Français au coeur de l'enquête

le 16 avril 2010 à 17h17 , mis à jour le 16 avril 2010 à 22h06

Le gendarme de la Bourse américaine a annoncé vendredi qu'elle poursuivait la banque d'affaires américaine pour "fraude" sur la vente de titres d'investissement liés à des crédits hypothécaires à risque. Son titre a aussitôt dégringolé à New York tandis que le CAC reculait.

Jacques dit: "Les rapaces se jettent sur leurs proies qu'ils ont affaiblies".

Un exemple à suivre.

En 2006, le président équatorien Rafael Correa,
fait savoir que les dettes de son pays
auprès du FMI et de la Banque Mondiale
ne seront pas entièrement remboursées
Comment l'Equateur a réglé le problème de la dette ?

La situation équatorienne en 2006 est en effet difficilement tenable : le remboursement de la dette représente 50% du budget national. Correa décide donc de la création d'une commission d'audit de la dette auprès du FMI, des dettes bilatérales et de la dette publique intérieure, devant analyser tous les contrats de prêt signés dans les trois dernières décennies. Après un an d'études, la commission conclut que la plus grosse partie de la dette équatorienne est illégitime, illégale et anticonstitutionnelle.

Le président déclare la cessation de paiement pour 40% de la dette extérieure équatorienne, et fait expulser du pays les représentants du FMI et la Banque Mondiale.

L'Equateur rachète ensuite en sous-main la quasi-totalité de sa dette, mais pour le quart de sa valeur. Le pays affiche aujourd'hui une croissance d'environ 4% depuis 2006.

Le cas équatorien est un exemple concluant d'un pays souverain se mettant en défaut de paiement non pas par nécessité mais par choix politique, considérant sa dette comme illégitime.

Nicolas Maury

http://www.wmaker.net/editoweb/nicolas_maury/Comment-l-Equateur-a-regle-le-probleme-de-la-dette_a4716.html
TEXTE REPRIS SUR
LE BLOG DE JACQUES TOURTAUX

Jacques dit:
"Ceux qui se sont fourvoyés dans les subprimes doivent rembourser ce qu'ils ont perdu. Les peuples n'ont pas à mettre la main à la poche; quand ces gens-là font de monumentaux bénéfices, les peuples n'en voient pas la couleur."

dimanche 20 novembre 2011

L'espagnol, tel le taureau dans l'arène!

Jacques dit: Je lis ce qui suit (sur SFR.fr) et j'en conclus que l'espagnol est un individu qui aime se faire cogner dessus, qui aime les types à la Franco, qui adore en baver.
Il ne sait pas qu'un "parti Populaire de droite" a pour nom "parti d'extrême droite" ou "parti fasciste".
Que ce type de parti est à la solde de la grande bourgeoisie, proche des milieux religieux, sûr de l'aide de l'armée!!!
C'est ahurissant qu'après tant d'années de franquisme le peuple d'Espagne "en redemande"!
Le citoyen espagnol est maso.
Ainsi, "les indignés de la porte del sol" à Madrid seraient des amoureux de la droite extrême.
Je n'arrive pas à comprendre!




Mariano Rajoy, qui devrait être élu chef du gouvernement dimanche, va renforcer les mesures d'austérité.

"Il faudra faire des coupes partout, sauf dans les retraites". Voilà comment pourrait être résumé le programme de Mariano Rajoy, le leader du Parti populaire (PP) de droite qui devrait accéder au pouvoir dimanche en Espagne, à l'issue des élections législatives. Les erreurs répétées des socialistes de José Luis Rodriguez Zapatero (PSOE) devrait lui profiter et permettre à la droite de revenir au pouvoir, sept ans après l'avoir abandonné à la gauche. Le PP gagnerait 181 à 185 sièges tandis que le PSOE n'en aurait que 115 à 119, selon les premiers sondages de sortie des urnes.

Une fois propulsé au Palais de la Moncloa, Mariano Rajoy a prévenu qu'il serrerait la vis. Parmi ses priorités, il devrait nommer un "poids lourd" à la tête du ministère de l'Economie pour aménager des mesures d'austérité douloureuses. Le probable nouveau chef du gouvernement, qui ne sera pas intronisé avant le 20 décembre, a réclamé aux marchés boursiers un peu de patience. "Nous espérons qu'ils (les investisseurs) réalisent qu'il y a des élections ici et que ceux qui l'emporteront auront droit à un minimum de temps, de préférence plus d'une demi-heure", a-t-il ironisé, lors d'un entretien accordé à la radio.

Des mesures fortes attendues

Le leader du Parti populaire devrait rapidement prendre des mesures fortes afin de rassurer les marchés et la zone euro. Plusieurs mesures économiques de poids sont attendues. Dans son programme, le candidat de droite s'engage à respecter l'objectif de déficit fixé à 4,4% pour 2012 et à recapitaliser les banques souffrant d'un gros déficit après la réévaluation de leurs actifs au juste prix du marché.

Le PP envisage aussi une consolidation du secteur bancaire pour réduire le nombre de banques, en encourageant par exemple la fusion des établissements les plus faibles. Le Parti Populaire pourrait également faire de nouvelles économies dans le secteur public et le budget des régions. Il pourrait aussi toucher à la réforme de la dépendance, qui "n'a pas atteint son but et coûte trop cher". Les aides aux énergies renouvelables devraient aussi être revues à la baisse.

Le coup de canif dans les dépenses impactera directement les plus touchés par la crise. Une réforme des conventions collectives est prévue pour mettre fin à l'indexation des salaires sur l'inflation et l'aligner sur l'évolution de la productivité. Mariano Rajoy devrait aussi réduire de moitié le nombre de journées de travail prises en compte dans le calcul des indemnités de licenciement.

dimanche 13 novembre 2011

Il y 10 ans

21 avril 2002 : la peste


Article du "Monde Diplomatique" du lundi 29 avril 2002


"Pourquoi 5,5 millions de Français ont-ils voté, le 21 avril dernier, lors du premier tour de l’élection présidentielle, pour deux partis d’extrême droite xénophobes, antisémites, racistes et ultranationalistes ? Se borner à conspuer et à invectiver ces électeurs n’aide pas forcément à comprendre les raisons et les significations d’un tel choix. Les insultes ne sauraient se substituer, au sein de l’ensemble de la classe politique, à une profonde, urgente et indispensable autocritique.

S’il sert à réveiller la société, à dessiller les yeux des dirigeants des partis et à relancer le débat pour bâtir enfin une France plus juste et plus solidaire, le choc du 21 avril n’est peut-être pas mal venu. Ce qui s’est effondré ce jour-là, c’est une certitude confortable : alors que tout changeait dans le monde, rien ne devait se modifier dans le champ politique français. Deux vieux partis - gaulliste et socialiste - devaient continuer de se partager tranquillement le pouvoir comme depuis trente ans...

Or ces deux forces politiques, chacun le sentait, étaient usées, leur mission historique semblait depuis longtemps épuisée. Elles donnaient l’impression, chacune à sa manière, d’être en panne, avec des appareils déliquescents, sans organisation ni véritable programme, sans doctrine, sans boussole et sans identité.

Des élections précédentes avaient déjà montré qu’aucun de ces deux partis ne savait s’adresser à ces millions de Français qu’effrayaient les nouvelles réalités du monde postindustriel né de l’effondrement du mur de Berlin et de la fin de la guerre froide. Cette foule des ouvriers jetables, des déclassés des banlieues, des chômeurs endémiques, des exclus, des retraités en pleine force de vie, des jeunes précarisés, des familles modestes au seuil de la pauvreté. Toutes ces personnes angoissées par les peurs et les menaces d’une période où les repères habituels semblent définitivement perdus...

Le Parti socialiste, en particulier, qui ne compte presque plus de cadres issus des couches populaires et dont de nombreux dirigeants sont assujettis à l’impôt sur les grandes fortunes, a donné l’impression d’être sur une autre planète sociale, à des années-lumière du peuple commun. Il s’est montré fort peu sensible à « la souffrance de cette sous-France », selon l’expression de Daniel Mermet.

Quant à la droite, si certains responsables tiennent l’extrême droite pour infréquentable, d’autres n’ont pas hésité à passer des accords avec elle. L’ancien dirigeant libéral Michel Poniatowski n’affirmait-il pas qu’il était « plus immoral d’accepter les voix des communistes, qui ont assassiné des millions de gens en Europe, que celles du Front national(1) » ? Un raisonnement pervers qui a conduit des dirigeants démocrates-chrétiens de l’Union pour la démocratie française (UDF) à accepter, le 20 mars 1998, les voix des élus du Front national pour se faire élire à la présidence de cinq régions de France...

Alors que la peste contaminait ainsi, insensiblement, les rouages des institutions politiques françaises, n’était-il pas illusoire de croire que le pays se maintiendrait à l’abri d’un fléau qui bouleversait la vie politique de son voisinage immédiat.

Pouvait-il y avoir une exception française quand, à l’instar de ces autres pays européens, la société était soumise, au nom de la « modernité », à des séismes et des traumatismes d’une formidable violence ? Comme la mondialisation libérale, l’unification européenne, la réduction de la souveraineté nationale, la disparition du franc, l’effacement des frontières, l’hégémonie des Etats-Unis, le multiculturalisme, la perte d’identité, la crise de l’Etat-providence...

Tout cela dans un contexte de fin de l’ère industrielle et de très grandes mutations technologiques qui ont entraîné l’apparition d’une insécurité économique générale et ont causé d’insupportables ravages sociaux. Un contexte où, la logique de la compétitivité ayant été élevée au rang d’impératif naturel, les violences et les délinquances de toutes sortes devaient naturellement se multiplier. Devant la brutalité et la soudaineté de tant de changements, les incertitudes s’accumulent, l’horizon se brouille, le monde semble opaque et l’histoire paraît échapper à toute prise, à toute logique. de nombreux citoyens se sont sentis abandonnés par des gouvernants, de droite comme de gauche, que les médias n’ont cessé par ailleurs de décrire comme des affairistes, des tricheurs, des menteurs et des corrompus.

Egarés au coeur de cette crise, beaucoup paniquent et ont le sentiment, comme dirait Tocqueville, que, « le passé n’éclairant plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres »... A la faveur de ce nouvel obscurantisme et sur un tel terreau social - fait de peurs, de désarroi et de ressentiment -, réapparaissent les vieux magiciens. Ceux qui, à base d’arguments démagogiques, autoritaires et racistes, prétendent revenir au monde d’antan (« Travail, famille, patrie »), rejettent sur l’étranger, le Maghrébin ou le juif la cause de tous les désordres, de tous les maux et de toutes les insécurités. Les immigrés constituent, les cibles les plus faciles et les plus constantes parce qu’ils symbolisent les bouleversements sociaux et représentent, aux yeux des Français les plus modestes, une concurrence indésirable.

Absurde, haineux et criminel, ce discours du Front national séduit depuis longtemps, selon certaines enquêtes, « plus d’un Français sur quatre (2) ». Et a été approuvé, le 21 avril, par des millions d’électeurs (30 % des sans-emploi, 24 % des ouvriers, 20 % des jeunes, 17 % des patrons).

Il est clair toutefois que le grand sursaut républicain dont témoignent les rues de France se traduira dans les urnes le 5 mai. Le néofascisme ne passera pas davantage le 16 juin, lors des élections législatives. Mais si, surmonté le moment de frayeur, les mêmes partis de toujours poursuivaient leur politique libérale de privatisations, de démantèlement des services publics, de création de fonds de pension, d’acceptation des licenciements de convenance boursière - bref, s’ils continuaient de heurter de front les aspirations populaires à une société plus juste, plus fraternelle et plus solidaire, rien ne dit que le néofascisme, allié à ses collaborateurs de toujours, ne parviendra pas à l’emporter la prochaine fois..."


Jacques dit:
"Nihil novi sub sole; les mêmes répètent les même choses. Le capitalisme libéral est une catastrophe reconnue, mais les politiciens tous formés à l'ENA continuent à nous envoyer dans le mur. Les haines, les misères, les racismes, les profits... aucune ligne n'a bougé. Lamentable."

mardi 8 novembre 2011

La destruction de l'Ecole Laïque

A propos du livre: Main basse sur l’école publique
Eddy Khaldi / Muriel Fitoussi (éditions Démopolis)
, il faut savoir ce qui suit, décrit il y a déjà trois ans.

Cette rentrée, sur fond de suppressions massives de postes, et avec une carte scolaire assouplie (avant d’être démantelée), est un couronnement pour Xavier DARCOS.

En 1992, alors inspecteur général de l’Education nationale, il fondait, avec quelques hauts fonctionnaires du ministère, la très droitière association « Créateurs d’école ». Aujourd’hui, il est ministre, son ami Dominique ANTOINE, autre adhérent de cette association, est le conseiller culture du Président. Quant à Maurice QUÉNET, qui en faisait partie aussi, il est devenu Recteur de Paris. Mais il est également connu pour avoir occupé dans les années 75, un poste de secrétaire du Club de l’Horloge.

Petit rappel : le rêve de ce club, boîte à idées de l’extrême-droite, était l’intégration du FN dans une alliance de gouvernement ! L’idée d’une suppression de la carte scolaire, dada de DARCOS, est d’ailleurs apparue pour la première fois en 1984, dans une lettre de Le Pen aux parents d’élèves.

C’est l’un des « détails » que rappellent les auteurs de « Main basse sur l’école publique », un livre, sorti fin août, qui dresse le portrait des mauvaises fréquentations du ministre.

Vincent LAARMAN, par exemple, correspondant français d’un lobby américain intitutlé « Alliance for the Separatiion of School and State » est président de « SOS Education ».
Cette association, très influente au Ministère de l’Education, a lancé la campagne pour le service minimum à l’école. LAARMAN est aussi un fidèle disciple de Philippe NEMO, cofondateur de… « Créateurs d’école » et pourfendeur du « monopole scolaire » (comprendre l’école publique).

Autre source d’inspiration pour DARCOS, selon les auteurs du livre, Emmanuelle MIGNON, la toute proche conseillère de SARKO qui vient de quitter le Château et qui, dès 2004, proclamait : « Je suis pour une privatisation totale de l’Education nationale ».

En attendant cet heureux jour, l’enseignement privé, à 90 % catho, se taille la part du lion. Le livre dresse la liste impressionnante de tous les petits et gros cadeaux qui lui ont été faits depuis le retour de la droite en 2002.

Intronisé chanoine de Latran en décembre 2007, SARKO expliquait que « l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ».

Tant que le curé ne remplace pas l’instit’ !

(copie de:B. R. dans le Canard Enchaîné du mercredi 10 septembre 2008)

Jacques dit: "La fin de l'école publique et laïque est voulue, programmée par les tenants de la droite "très à droite" et leur influence fait que ce projet est bien entamé."

dimanche 6 novembre 2011

L'église grecque

L'argent tabou de l' Eglise grecque. (article du monde.fr du 21 septembre 2011.

L'Eglise et les monastères grecs ne paieront pas la très impopulaire nouvelle taxe immobilière décidée dans l'urgence, dimanche 11 septembre, par le gouvernement grec pour remplir les objectifs budgétaires imposés par les bailleurs de fonds du pays. "L'Eglise sera imposée sur les biens qu'elle exploite commercialement", précise toutefois un porte-parole du ministère des finances devant le tollé suscité par cette annonce. Seraient exemptés les lieux de culte et les organismes de charité. Mais les frontières sont parfois floues et les comptes de l'Eglise orthodoxe restent opaques.

"Ses organismes ont un statut de droit public qui leur donne des avantages fiscaux importants. Ils sont tenus de publier leurs comptes, mais ne le font pas"
, explique Isabelle Depret, de l'Université libre de Bruxelles, auteur d'un ouvrage sur l'Eglise orthodoxe (L'Harmattan, 2009).

L'argent de l'Eglise reste un sujet tabou en Grèce. "Ses revenus sont imposables, mais il y a deux gros problèmes, prévient le professeur de sociologie religieuse à l'université égéenne de Rhodes Polikarpos Karamouzis. Il n'y a pas de système économique pour détailler ses revenus véritables et personne ne connaît l'étendue de ses propriétés, car il n'y a pas de cadastre." Cette situation arrange aussi bien l'Eglise que l'Etat, "car les hommes politiques ne tiennent pas à se mettre à mal avec les autorités orthodoxes", explique Stéfanos Manos, un député indépendant, qui est l'un des rares hommes politiques à demander une séparation de l'Eglise et de l'Etat.

"L'Eglise de Grèce est une église nationale, explique Polikarpos Karamouzis, cela signifie qu'il y a une connexion politique entre l'Eglise et l'Etat, qui lui a donné ses privilèges. Son rôle spirituel est étroitement lié à son rôle politique, entretenant une confusion entre les fidèles et les citoyens, qui est exploitée par les politiciens en quête de votes."


Jacques dit: "Un état acoquiné à une église ne peut qu'être problématique et son peuple est asservi à une pratique religieuse et à une pensée dictée par des autorités autoproclamées. Les individus sont rendus craintifs par les contraintes d'une réflexion tracée et imposée."

mardi 1 novembre 2011

Un remue-ménage pour rien.

Un "Chef", ça montre l'exemple, surtout dans une République irréprochable et en temps de vaches maigres quand les citoyens doivent se serrer la ceinture.

"Le Canard enchaîné" du 26 octobre 2011 relate un déplacement de notre président en "province", comme on dit à Neuilly. Le calcul de son coût n'a pas été donné mais je laisse à chacun le soin de le faire; ne pas oublier les divers agents de la force publique vêtu de leur plus beau costume, les maquilleuses, les peyits fours, la sélection et l'accueil du public, ni les frais d'allongement de trajet pour les utilisateurs de la voie royale laissée libre...

samedi 29 octobre 2011

Vous avez dit "Crise financière"?

Selon SUD-OUEST du 27.10.2011:

Malgré la crise, + 44% de hausse de rémunération pour les banquiers français en 2010


Les hauts dirigeants des banques européennes sont très - trop - gourmands en terme de rémunération, indique une étude d'une société de notation financière.
La dégringolade des bourses n'a pas affecté les salaires des dirigeants des banques (PHOTO EPA/MAXPPP SIMELA PANTZARTZI)

L'impact de la crise n'est pas le même pour tout le monde. Alors qu'un accord a été trouvé in extremis dans la nuit à Bruxelles pour sortir de la crise de la dette, une étude publiée la semaine dernière par la société d'analyse financière AlphaValue révèle que la rémunération totale des dirigeants de grandes banques européennes a progressé de 12,5% en 2010 alors que le secteur bancaire européen a perdu 11,5 % de sa valeur boursière.

La Tribune, qui a repéré l'information, relevait qu' "en France, où la rémunération moyenne des dirigeants de banques a bondi de 44,8%, en 2010, alors que leurs homologues britanniques ont dû se contenter d'une hausse de 8,3%". Les dirigeants des banques allemandes ont vu leur rémunération baisser de 7%, en 2010.


La Tribune remarque tout de même que "les banquiers français partaient de beaucoup plus bas, avec une rémunération moyenne de 865.075 euros en 2010, selon AlphaValue, contre 3,3 millions pour leurs confrères d'outre-Rhin et 5,8 millions pour leurs pairs britanniques."

Les Echos reprennent pour leur part une des conclusions d'Alpha Value : "Les hausses des rémunérations des dirigeants des banques sont en contradiction avec les baisses de valeur supportées par les actionnaires. Elles amplifient la destruction de valeur dans le secteur".

Je dis: Quand donc les citoyens mettront-ils fin à ces extravagances honteuses?

vendredi 28 octobre 2011

Et toi, que vaux-tu?

Ah, ce foot!!!

Selon le journal Sud-Ouest du 29.10.2011

"Ils m'ont offert tout ce qu'ils pouvaient et on a rapidement trouvé un accord". L'attaquant camerounais joue à l'Anzhi Makhachkala dans la province russe du Daguestan. Le club appartient à un homme d'affaire russe et milliardaire, Suleyman Kerimov. Samuel Eto'o a accordé une surprenante interview à CNN où il évoque son quotidien en Russie. Sans aucun complexe.

Petit rappel : Samuel Eto'o est simplement payé 20 millions d’euros net par an soit 1,65 millions d’euros par mois, soit 55 555 euros par jour, soit 2 314 euros de l'heure.

"La vérité, c’est que l’avenir du football se trouve en Russie."


"Je me moque de ce que les gens pensent. Tout le monde veut travailler et être payé à sa juste valeur. Dans mon cas, Anzhi a fait une offre à la hauteur de mon talent et me paye par rapport à ce que mon talent vaut selon eux", juge l'ancien joueur du FC Barcelone, à la tête d'une légion de joueurs étrangers au club russe.

Je dis: Certains ont une très, très, très haute opinion d'eux-mêmes. Ils n'ont aucune honte. Mais peut-être que leur conscience les amène à faire le bien auprès des leurs en souffrance! En tout cas, je leur souhaite d'avoir ce bonheur d'être utiles.

Des jobs recherchés.

N'oublions jamais que les "responsables politiques" qui cognent sur les fonctionnaires sont payés par l'Etat, eux aussi!
Voyons leurs salaires et indemnités pour comprendre pourquoi l'on constate de terribles batailles pour obtenir un poste de choix.

"L'idéal, c'est quand on peut mourir pour ses idées. La politique, c'est quand on peut en vivre !" Nombre de nos élus ne renieraient pas cette boutade signée Charles Peguy.


MINISTRE:


Un ministre peut toucher dans le meilleur des cas 27 289 euros par mois de la part de l'Etat.
Traitement mensuel : 14 117 € bruts par mois qui comprend une indemnité de base (11 029,35 €), une indemnité de résidence (330,88 €) et une indemnité de fonction non imposable (2 757,33 €).
Avantages : logement de fonction ou prise en charge par l'Etat d'une superficie maximale de 80 m² plus 20 m² par enfant à charge, accès gratuit au réseau SNCF, voiture de fonction et chauffeur, quota de déplacements aériens.
Cumul : possible. Un ministre ne peut cumuler son indemnité ministérielle avec des indemnités de mandats électifs que dans la limite d'une fois et demie le montant de son traitement ministériel. Autrement dit 7 059 € bruts par mois.


SENATEUR(TRICE)
Le Sénat compte 343 sénateurs


Indemnité mensuelle : 7 100,15 € bruts par mois qui comprend une indemnité de base (5 514,68 €), une indemnité de résidence (165,44 €) et une indemnité de fonction non imposable (1 420,03 €). Cela représente 5 405,76 € net par mois.

Indemnité représentative de frais de mandat : 6 240,18 € bruts par mois pour faire face aux diverses dépenses liées à l'exercice de leur mandat (voiture, loyer, frais de réception, d'habillement...).

Avantages : 7 548 € mis à disposition pour rémunérer ses collaborateurs, dotation micro-informatique, accès gratuit à l'ensemble du réseau SNCF en 1re classe, forfait global de communications téléphoniques. Le président du Sénat jouit d'une indemnité propre de plus de 14 000 €.

Cumul : possible. Un sénateur ne peut cumuler son indemnité parlementaire et les indemnités d'autres mandats électifs que dans la limite d'une fois et demie le montant brut de l'indemnité parlementaire de base, soit 8 272,02 € net. Un parlementaire ne peut donc percevoir plus de 2 757,34 € au titre de ses mandats locaux.




DEPUTE(E)

L'Assemblée nationale compte 577 députés.


Indemnité mensuelle : 7 100,15 € bruts par mois qui comprend une indemnité de base (5 514,68 €), une indemnité de résidence (165,44 €) et une indemnité de fonction non imposable (1 420,03 €). Cela représente 5 246,81 € net par mois.

Indemnité représentative de frais de mandat : 6 412 € bruts par mois, pour faire face aux diverses dépenses liées à l'exercice de leur mandat (voiture, loyer, frais de réception, d'habillement...)

Avantages : 9 138 € mis à disposition pour rémunérer ses collaborateurs, accès gratuit à l'ensemble du réseau SNCF en 1re classe, remboursement des forfaits de cinq lignes téléphoniques et d'un abonnement internet. Le président de l'Assemblée nationale jouit d'une indemnité propre de plus de 14 000 €.

Cumul : possible. Un député ne peut cumuler son indemnité parlementaire et les indemnités d'autres mandats électifs que dans la limite d'une fois et demie le montant brut de l'indemnité parlementaire de base, soit 8 272,02 €. Un parlementaire ne peut donc percevoir plus de 2 757,34 € au titre de ses mandats locaux.

Et si vous voulez être complètement épatés, voyez la retraite que touchent ces braves gens qui "ont sauvé le système de retraite des français!". Je ne veux pas me faire davantage souffrir en recopiant ce que j'ai trouvé sur: http://www.lepost.fr/article/2010/10/18/2271388_a-quoi-ont-droit-les-hommes-politiques-a-la-retraite.html

jeudi 27 octobre 2011

La protection sociale aux USA

J'ai trouvé cet article expliquant ce qu'est parvenu à faire voter Obama sur RUE 89.
Pensons bien à ne pas laisser disparaître notre protection par la Sécurité Sociale que cherchent à s'approprier les assureurs.


Tribune 22/03/2010 à 07h33
Obama et la santé : les Etats-Unis rejoignent le XXe siècle
Jean-François Lisée
Cerium, Montréal



Dimanche soir, le pays le plus riche et le plus puissant du monde, les Etats-Unis d'Amérique, est finalement entré au XXe siècle. Oui, pas au XXIe, mais au XXe. Car les Etats-Unis sont le dernier pays industrialisé à offrir à sa population une couverture universelle d'assurance-maladie.

Tous les autres pays industrialisés - et plusieurs pays non-industrialisés - avaient assuré ce droit il y a 60, 50 ou 40 ans. Deux présidents, Richard Nixon puis Bill Clinton, ont tenté de faire entrer les USA dans ce club avant la fin du précédent millénaire, mais sans succès. Il aura fallu Barack Obama pour que ce moment historique soit enfin atteint [provoquant ce parallèle avec Roosevelt et son new deal auquel a recours le magazine Time, ci-dessus].

Et encore. La victoire historique des démocrates ne signifie pas exactement une couverture médicale universelle.

Aujourd'hui, 55 millions d'Américains, soit un sur six, n'ont pas de couverture médicale (et on estime que 18 000 personnes meurent chaque année du fait de cette non-couverture). Grâce à la réforme Obama, 32 millions de personnes seront couvertes, mais il en restera 23 millions sans couverture, soit un sur 13, - le tiers de ces derniers étant des immigrants illégaux. Autrement dit, alors que les autres pays industrialisés couvrent 100% de leur population, les USA couvriront, dans neuf ans, 95% de leurs résidants légaux.

Je ne veux pas chipoter. Le vote d'hier constitue un progrès historique majeur. Il s'est produit malgré une opposition déterminée, démagogique, souvent mensongère. Plusieurs membres démocrates du Congrès ont pris, en votant oui hier, le risque très réel d'une fin de carrière abrupte lors des élections de mi-mandat en novembre prochain, tant le ressac anti-État d'une partie de l'électorat conservateur peut être vengeur.

La chose est paradoxale, car la réforme votée est la moins socialisée des pays industrialisés - et à des années lumières des régimes canadien, britannique [ou français, ndlr]. Les démocrates américains ont abandonné à contre-coeur leur espoir premier d'introduire un régime public universel. Puis ils ont abandonné leur espoir d'introduire une assurance publique témoin parmi les assureurs privés (ce qu'on a appelé la Public Option).

Au-delà de l'extension de la couverture, le projet plante un pieux dans la pratique la plus détestée des assureurs privés américains : leur capacité de refuser de traiter un assuré qui avait une « condition antérieure », c'est-à-dire un problème médical avant de contracter son assurance :

« Ce n'est pas une réforme radicale, a dit Obama hier, mais c'est une réforme majeure. »

A certains égards, encore au Moyen-Age

Avec ce vote et la signature présidentielle, probablement ce mardi, du projet de loi, les États-Unis nous ont-ils rejoints dans le XXè siècle, en termes de politiques publiques ?

Non. Pour arriver complètement, il leur faudrait voter une loi qui garantisse aux salariées le maintien de leur emploi au retour de leur grossesse. A l'heure actuelle, et depuis Clinton en 1998, seules les salariées des grandes entreprises ont ce « privilège ».

Une fois cette étape franchie, la superpuissance américaine pourrait envisager une autre réforme : assurer des congés de maternité rémunérés. En effet, moins de 10% des salariées américaines y ont droit, aujourd'hui.

Tout cela étant dit, le vote de dimanche démontre que même dans un contexte de bipolarisation extrême, il est possible de faire voter des réformes majeures à Washington. Jusqu'à dimanche soir, ce n'était pas certain. Barack Obama l'a souligné :

« Nous avons réussi à nous élever au-dessus des pesanteurs de notre vie politique. Nous avons prouvé que nous sommes un peuple encore capable de réaliser de grandes choses. »

Barack Obama et les démocrates ont fait en sorte que, d'ici un an, des dizaines de millions de personnes sortent de l'incertitude et de l'angoisse de tout perdre en cas de maladie ou d'accident. Il a fait en sorte que, dès la signature de la loi, les assurés n'aient plus à craindre que leur assurance soit annulée, plafonnée, amputée, au gré des trucs et des arnaques dont plusieurs de ces entreprises sont passées maîtres. Le cap franchi, pour le système politique et pour la qualité de vie des Américains, est majeur.

Et c'est pourquoi Barack Obama a eu raison de dire que venait d'être scellée « une autre pierre dans le socle du rêve américain ».

Et il avait raison d'ajouter : « Voilà ce à quoi ressemble le changement. »

Il n'y aurait pas de sots métiers!

Voici une étude très riche et fouillée qui montre que notre monde est ahurissant.
Je suis certain d'en étonner plus d'un(e)!


Dans : http://blog.slate.fr/chasseur-d-etrange/2010/04/16/les-pires-metiers-du-monde-la-routine-masturbatoire-des-%C2%ABbranleurs-de-dindons%C2%BB/

Jacques dit: En fait, il ne faut pas « branler » mais stimuler un cloaque.
J'ai extrait le texte ci-dessous du site noté plus haut.





La collecte de sperme en vue de la reproduction assistée est une nécessité. Le dindon n’est pas trop bête ou à ce point avili par l’élevage intensif qu’il ne veuille plus forniquer, mais les reproducteurs génétiquement sélectionnés pour la proéminence de leur poitrine, ne tiennent tout simplement pas sur le dos des femelles au dimensions plus modeste. Cela permet également d’éviter les blessures consécutives aux étreintes trop ardentes. 


« Flatter » le dindon n’est pas un métier à proprement parler, plutôt l’un des champs d’activité des ouvriers d’exploitations avicoles. Il nécessite cependant un savoir faire, développé depuis plus de 80 ans et de une préparation certaine. Aux USA, on appelle ça le « Milk-ing ». Un dindon contrarié ne cèdera pas facilement aux charmes de l’onanisme, aussi faut-il l’habituer par de savants massages du dos, et du ventre. On peut par la suite cibler directement les zones génitales et obtenir gain de cause en une trentaine de secondes. Une fois la fastidieuse érection obtenue, il ne reste qu’à laisser faire la magie tactile. De même que pour les généreux donateurs de semence humaine, un flacon manié avec dextérité recueille l’essence vitale.

Dans les grands hangars où s’entassent parfois plus de 20 000 individus, la litière souillée dégage une forte odeur d’ammoniaque qui finira par irriter la gorge du vaillant ouvrier-masturbateur. Les dindons pèsent lourd, dépassant souvent les 20 kilos, et se font « traire » la semence plusieurs fois par semaine chacun. Pour remplir les banques frigorifiques qui assurent à chaque Thanksgiving son cortège de dindes aux marrons, les opérateurs branlent à la chaine dès le petit matin et toute la journée, l’oiseau juché sur les genoux, en prenant soin de mettre en confiance le tripoté. La semence sera ensuite inséminée dans la femelle par seringue ou encore à l’aide d’une pipette dans laquelle souffle l’opérateur. Les ingestions accidentelles ne sont bien sûr pas rares, et la substance aux allures de dentifrice périmé aurait un petit goût salé selon les vétérans.
L’homme qui murmurait à l’oreille du dindonneau
Se trouver réduit à palier le déficit d’instinct animal le plus primaire et le plus essentiel qui soit comporte une dimension humiliante, si ce n’est traumatisante, tant pour le dindon que pour son pourvoyeur d’extase. C’est un peu comme être employé à donner la becquée ou à torcher des croupions de créatures à ce point dénaturées qu’elles se trouvent incapables d’assurer les automatismes vitaux nécessaires à leur propre survie. Il y a également un impact sur la libido. Le regard amoureux des dindons extatiques vous hantent jusque dans la nuit. Nul ne ressort indemne et gaillard d’une journée d’un tel labeur. Et si par hasard c’est le cas, il faut alors peut-être s’inquiéter.

La grande Illusion

Jacques dit: Je lis de ces trucs qui ne rassurent pas sur le comportement de ceux qui nous offrent des produits à manger. Manipulation, illusion, tout ça avec de beaux emballages, de la pub appropriée, rien que des inutilités à payer (et cher) et à polluer (les cervelles comme la nature). Les consommateurs reviendront-ils sur leurs habitudes d'achats forcés par les "commerciaux" (HEC)?

La Grande Illusion.

D'ACCORD, la grande distribution a tué le petit commerce et bousillé les entrées de ville, mais ne faisons pas la fine bouche, en contrepar­tie elle a rempli notre Caddie d'un tas de chouettes produits. Comp­tez au moins 10 000 références: il suffit de regarder dans les rayons la ribambelle de yaourts, biscuits, tablettes de chocolat, plats cuisi­nés en tous genres, quelle abon­dance! Sauf que tout ça c'est du vent, comme le démontre, de manière implacable, un ancien directeur de recherche à l'Institut national de la recherche agrono­mique. Dans son livre «l'alimen­tation durable », qui sort très dis­crètement cette semaine (1), Christian Rémésy, spécialiste en nutrition, passe à la moulinette le contenu de nos chariots. Bilan des courses: les deux tiers sont des produits industriels transformés, fa­briqués avec pas plus d'une di­zaine d'ingrédients de base. Tou­jours les mêmes. Des « ingrédients de remplissage» dans le jargon. Du sucre, la plupart du temps ajouté sous forme de sirop de glucose, de la matière grasse végétale comme l'huile de palme blanchie avec des solvants, des sous-produits de l'industrie laitière tels que la caséine, une protéine que l'agroalimentaire et les fabri­cants de peinture utilisent comme liant. Ajoutez-y des farines blanches à gogo, c'est-à-dire tel­lement raffinées qu'elles ne valent plus grand-chose sur le plan nu­tritionnel, et le fameux amidon, que l'on retrouve un peu partout, juste pour donner du volume aux produits. Le tout rehaussé de sel et de saveurs artificielles: « plus de la moitié des aliments ont maintenant un goût manipulé par les arômes», précise Rémésy. Une malbouffe qui rapporte:
« Plus le produit est trans­formé, plus la marge est impor­tante. » Et tant pis si, en prime, question santé, on déguste. « La grande distribution expose la po­pulation à une offre alimentaire à risque» s'énerve le chercheur.
Voilà un livre qui a peu de chances de se retrouver en tête de gondole...

(1)Odile Jacob, 285 pages, 21,90€

Article « Conflit de canard »
Le Canard Enchaîné du 17 novembre 2010



La caséine :
Voir : www.remcomp.fr/asmanet/allergenes/f78-caseine.htm
Voir : www.intolerancegluten.com/intolerance_caseine.html
Voir : www.lanutrition.fr/bien-comprendre

Que mangeons-nous?

Je lis des informations inquiétantes.



Et que ces gens de l'agroalimentaire ne viennent pas dire que ces techniques d'élevage et de présentation sont faites pour nourrir la population du monde. Chacun sait bien que le saumon est un produit de luxe que les "petites bourses" ne goûtent pas.

vendredi 19 août 2011

Les riches paniquent.

Le vent tourne.
Les miséreux des banlieues londoniennes sortent de leur antre et volent les biens des gens riches.
Les banquiers sentent que tout part de travers.
Les bourses s'affolent.
Les gens du bas peuple ouvrent les yeux.

http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4249

Un jour, chaque individu aura droit au travail (comme écrit dans les textes des Droits de l'Homme), un partage raisonné des richesses se fera sur cette terre sinon ce sera le retour à la sauvagerie, aux tueries, à la loi du plus costaud...

vendredi 12 août 2011

Etonnant, non?

Le 11/08/2011 à 00h00, selon Libération.fr
Cambriolage chez une victime présumée de Georges Tron


L’une des victimes présumées de l’ancien ministre Georges Tron, mis en examen pour viols et agressions sexuelles, aurait été victime d’un cambriolage. Marie L., ex-attachée parlementaire du député-maire UMP de Draveil (Essonne), qui a témoigné devant les policiers, a déposé plainte pour «vol par effraction» dans son appartement, dans la nuit de samedi à dimanche. «Des bijoux, un ordinateur et un écran plat ont été volés», affirme-t-elle au Parisien. Elle assure également qu’un «document concernant l’affaire Tron s’est volatilisé. Il contenait des informations importantes».

Georges Tron, 53 ans, avait dû quitter le gouvernement après la plainte de deux ex-employées municipales, entraînant sa mise en examen pour «viols et agressions sexuelles en réunion par personne ayant autorité». Fin juin, son ex-attachée parlementaire s’était dite «victime de menace de mort par le compagnon d’une des maires adjointes de M. Georges Tron».

Je dis:
Ben ça alors! En voilà des informations surprenantes.
Qui l'eut dit?
Notre France est une République bananière.

dimanche 7 août 2011

Conviction rabâchée n'est pas Vérité!

Analyser, vérifier avant d'affirmer.
Suffit-il d'être convaincu d'une idée pour qu'elle soit vérité.
Regarder plus loin que le bout de son nez est nécessaire.



«Un lycéen sur deux vivra jusqu’à 100 ans. C’est ça les chiffres. Est-ce que vous croyez que c’est raisonnable de leur dire: “Partez à la retraite à 60 ans” ?» Nicolas Sarkozy le 8 mars à Beignon (Morbihan) INTOX Au classement des éléments de langage les plus ressassés par Sarkozy depuis six mois, la prédiction des «lycéens centenaires» mérite une place de choix. Pour convaincre les français du bien-fondé de sa réforme des retraites, Sarkozy a une statistique choc qu’il dégaine compulsivement : un lycéen sur deux vivra jusqu’à 100 ans. Le 21 octobre (lors d’une table ronde à Bonneval en Eure-et-Loir) puis le 4 novembre (lors d’une table ronde à Troyes dans l’Aube), Sarko affirme : «Il y a un lycéen sur deux d’aujourd’hui qui deviendra centenaire. Est-ce que c’est raisonnable de vouloir les mobiliser pour la retraite à 60 ans ?» Lors du marathon des vœux de nouvelle année, l’argument est répété devant les forces économiques (le 13 janvier) puis lors des vœux aux personnels de la santé (le 20 janvier). En visite aux ouvriers de Saint-Nazaire, le 25 janvier, Sarkozy confie : «Je voyais certains lycéens qui manifestaient, et je me disais : "Est-ce qu’ils savent qu’il y en a un sur deux qui vivra jusqu’à 100 ans. Est-ce qu’on peut leur promettre la retraite à 60 ans ?"» Les ouvriers de l’usine Avignon Ceramic (Cher) entendront mot pour mot le même discours le 1er février. De même que les ouvriers de FenetréA, à Beignon (Morbihan), mardi 8 mars 2011: «Un lycéen sur deux vivra jusqu’à 100 ans. C’est ça les chiffres. Est-ce que vous croyez que c’est raisonnable de leur dire : "Partez à la retraite à 60 ans"?» DESINTOX Sarkozy pourra le répéter cent fois de plus, cela n’en fera pas une vérité. Ce que le Président présente comme une évidence scientifique n’est en réalité qu’un serpent de mer qu’il ressort après d’autres (journalistes ou hommes politiques), au grand désarroi des spécialistes. Xavier Darcos, éphémère ministre du Travail, en avait déjà fait une de ses formules favorites au moment où il préparait les esprits à la réforme des retraites. Le 16 juin 2009, il affirmait: «Ce que nous savons, c’est qu’un enfant né au début du XXIe siècle a une chance sur deux d’être centenaire». Selon Jean-Marie Robine, chercheur à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), cette «croyance» trouve son origine dans un malentendu. En 2001, lors d’un congrès médical sur l’allongement de la vie, Robine évoque certains travaux démographiques fondés sur le postulat que l’espérance de vie va continuer à augmenter au même rythme que par le passé. Evoquant ce type de projections, Robine est ainsi cité dans Le Parisien du 15 mars 2001 : «C’est en fonction de ces critères que l’on arrive à la conclusion qu’un enfant sur deux qui naît actuellement sera centenaire.» Le quotidien fait de cette affirmation le titre de l’article : «Votre bébé a une chance sur deux d’être centenaire.» Pour Jean-Marie Robine, «c’est une phrase malheureuse prononcée devant quelques journalistes. J’ai tenté de rectifier. D’abord en précisant que si ce type d’affirmation était plausible, cela ne pouvait concerner que les filles, étant donné les fortes différences qui existent encore en termes de mortalité entre les hommes et les femmes. Mais même en spécifiant qu’on parle des filles, on ne peut évidemment affirmer qu’une sur deux née en 2000 sera centenaire. C’est un pari. Une hypothèse parmi bien d’autres». Des hypothèses en la matière, il en existe beaucoup, y compris des bien moins optimistes, selon lesquelles l’espérance de vie dans les pays occidentaux va plafonner du fait de la prévalence de l’obésité. Sarkozy aurait pu aussi jeter un œil aux chiffres de l’Ined (Institut national d’études démographiques) qui affirme que «dans l’hypothèse d’une poursuite régulière de la baisse de la mortalité, 11 % des enfants nés en 2000 pourraient devenir centenaires (16 % des filles et 4 % des garçons)». On est loin d’un sur deux. Dans une interview au JDD début janvier, France Meslé, directrice de recherche à l’Ined, se bornait prudemment à dire qu’«un lycéen sur deux dépassera les 90 ans». Interrogée sur l’affirmation présidentielle, elle répondait : «On ne peut pas dire cela». Sarkozy, lui, le peut. Mieux, il peut le répéter toutes les semaines.

Instillation vicieuse par Internet

Le 4 juillet 2011, "le journal patriote d'information et de veille anti-islamique" -Le Gaulois.info- (oui, ça existe!) montrait une photo où l'on voyait un panneau de signalisation indiquant Marseille avec une traduction en écriture arabe.

"Toutefois:
1°) la police de caractères utilisée ne correspond pas à celle utilisée habituellement sur les panneaux routiers ;
2°) la vue grossie montre un panneau flou (inscription, tracé et distance) alors que l’indication Marseille, elle, reste très nette mais sur un fond d’un bleu différent de celui du panneau tout entier ;
3°) Marseille en arabe d’après Google Traduction s’écrierait : مرسيليا
Ce qui n’a rien à voir l’inscription présente sur le panneau."

"Bref, voici encore un mensonge, un hoax, destiné à satisfaire le petit peuple, à lui faire peur, à le faire voter à droite, à l'inviter à exclure d'autres français. Parmi ces français, beaucoup ont vu leurs parents contribuer à relancer notre industrie, à participer aux rudes travaux (vigne, cueillettes, verreries, hauts-fourneaux, mines...), et certains sont allés au front et sont tombés au champ d'honneur.

Mentez, trichez, il en reste toujours quelque chose!

La rumeur rampe, s'enfle et devient vérité.
Les gens mal intentionnés le savent et Internet leur permet de lancer des fausses nouvelles, sans trop craindre de se faire condamner.

Des français se haïssent, aiguillonnés par des vicieux!
Surveillons ceux qui veulent nous embarquer vers l'extrême droite!"

J'ai répondu cela, tout début juillet, à un courriel qui me montrait cette photo-montage avec "Vous ne rêvez pas! Sur l'autoroute A9, en France. Inchaallah!!!!"
Quand l'abruti norvégien Breivik a perpétré son carnage faisant 77 tués, le 22 juillet, j'ai repensé à ce que j'avais écrit quelques temps auparavant.

mercredi 27 juillet 2011

Inhumanité!

Dans la Corne de l'Afrique,12 millions de personnes sont en danger de mort selon l'ONU. 1,1 milliard d'euros sont nécessaires pour aider les populations à lutter contre la famine.

Les mesures d'urgences sont indispensables pour acheminer les vivres de premières nécessités et l'eau potable, mais aussi pour assurer la dignité de centaines de milliers de réfugiés de la faim.


Il faut comparer avec ce qui suit:
Les 11 et 12 octobre 2008, dès la prise de conscience de la "Crise", les principaux plans ont été vite fait, bien fait :

France : opérations des banques garanties par l'État pour 320 milliards d'euros et aide à la recapitalisation des banques pour 40 milliards d'euros ;
Allemagne : opérations des banques garanties par l'État pour 400 milliards d'euros et aide à la recapitalisation des banques pour 80 milliards ;
Grande-Bretagne : Opérations des banques garanties par l'État pour 320 milliards d'euros et aide à la recapitalisation des banques pour 64 milliards ;
Suisse : recapitalisation de l'UBS par l'État pour 3,9 milliards d'euros et fonds d'achat d'actifs bancaire pour 40 milliards d'euros ;
Inde : aide au marché financier de 9 milliards d'euros ;
Chine : baisse des taux d'intérêts ;
Singapour : fonds de 75 milliards d'euros pour garantir tous les dépôts bancaires ;
Arabie saoudite : aide aux banques de 30 millards d'euros et baisse des taux d'intérêts par la banque centrale.
À la suite des plans européens, l’État fédéral américain a à son tour annoncé un plan de recapitalisation des banques. Il devait utiliser 185 milliards d'euros pour entrer au capital de neuf banques : Citigroup, Wells Fargo, JP Morgan Chase, bank of America.
Soit un total de recapitalisation de plus de 500 milliards.



N'oublions pas que le sauvetage des banques a été réalisé par les états, donc par les citoyens.

N'oublions pas que si les citoyens sont encore complètement dans la crise et pour un bon bout de temps, les banques et leurs actionnaires, se sont largement redressés et ont refait et refont de larges bénéfices.

En tout cas les états ne lèvent pas facilement le petit doigt pour sauver les crève-la-faim. Surtout s'ils sont sur des territoires sans ressources (pétrole, matières premières, pierres précieuses, sols riches...)

Jacques enrage!

mardi 1 mars 2011

Laïcité à la sauce bizarre!

ISLAM DE FRANCE OU ISLAM EN FRANCE?
texte de CHARB dans Charlie-Hebdo le 23/02/2011

Au nom de la laïcité, Sarkozy veut se mêler de religion... Au nom de la laïcité. Sarkozy veut dicter leur ligne de conduite religieuse à des croyants. Enfin, pas à n'importe quels croyants, évidemment. Il veut dicter aux musulmans comment être musulmans.
Devant les députés UMP qu'il recevait à l'Elysée le 16 février, Sarkozy a déclaré: "Il n'est pas question d'avoir une société française qui subirait un Islam en France". Sur TF1, une semaine auparavant, il avait lancé cette formule, qui sera à n'en pas douter le refrain qu'il faudra subir jusqu'en 2012: le président veut un Islam DE France, pas un Islam EN France.
Un Islam DE France suppose un Islam qui s'adapterait à la société française.Un Islam DE France suppose que l'Etat a un droit de regard sur la manière dont est enseigné ou prêché l'Islam sur le territoire national. Tout cela va à l'encontre de la laïcité. Si les religieux et les croyants ne doivent à aucun moment imposer leurs bondieuseries au reste de la population, l'Etat ne doit pas imposer aux culs-bénits la position dans laquelle ils doivent prier. Tant qu'un croyant respecte les lois de la République, il est un citoyen comme les autres. Et si un croyant ne respecte pas les lois de la République, ce n'est pas en tant que croyant qu'il doit être poursuivi mais en tant que délinquant. Un imam qui appellerait au meurtre lors d'un prêche (puisque c'est là un des grands fantasmes sarkoziens) n'est rien d'autre qu'un citoyen hors la loi.
La laïcité, au contraire, accepte et tolère l'Islam EN France, comme elle accepte et tolère le Catholicisme EN France, le Bouddhisme EN France, le Judaïsme EN France, etc. Se pose-t-on la question de savoir s'il existe un Catholicisme DE France ou un Judaïsme DE France? En tant que laïc, je ne veux aucune religion DE France. Il n'est pas question que la République appose un label "qualité France" sur telle ou telle religion.
En tant qu'athée, je ne veux aucune religion, ni DE France ni EN France. Je me résous à faire passer ma laïcité avant mon Athéisme pour éviter une débauche d'éventrements et de tripes à l'air. Que le président de la République signigie aux croyants comment ils doivent être des français croyants est absurde. Aussi absurde que s'il voulait signifier aux français athées comment être des français athées.
Oui, mais alors qu'est-ce qu'on fait lorsque les musulmans envahissent une rue de Paris pour y prier? Une partie de la France semble être réellement traumatisée par ces images de musulmans priant rue Myrha. Rendez-vous compte, le jour de prière, la circulation est bloquée rue Myrha! Comme chacun le sait, lorsque la rue Myrha est bloquée, c'est toute la France qui est paralysée...
"Quelles sont les limites que nous mettons à l'Islam?", s'était demandé Sarkozy à haute voix sur TF1. Il n'y a aucune limite particulière à mettre à l'Islam, les lois existantes règlent déjà tous les problèmes. Il suffit de les appliquer.
Pour reprendre l'exemple de la prière dans la rue, il faut que les organisateurs de la prière, si toutefois il y en a, demandent l'autorisation de manisfester à la préfecture. Les organisateurs des processions chrétiennes procèdent de la même manière. On dira que les musulmans sont dans la rue parce qu'il n'y a pas assez de lieux de prière. Mais, qu'ils en construisent, qu'ils en achètent, qu'ils se démerdent. Mais qu'ils se démerdent avec leur fric d'où qu'il vienne, du moment qu'il ne vient ni des collectivités locales ni de l'Etat. Aux services de l'Etat de contrôler si l'argent qui sert à la construction de lieux de culte est propre ou non.
Arrêtons de considérer les musulmans qui vivent en France comme des mômes caractériels et irresponsables. Qu'on leur applique les lois qu'on applique à tous les citoyens, sans discrimination. Ni positive, ni négative.
charb@charliehebdo.fr

dimanche 2 janvier 2011

La religion tue et depuis toujours.


Image de France-info.com

J'en parlais récemment.

Première nouvelle de l'année: 21 tués devant une église copte à Alexandrie.
La deuxième décennie du XXIème siècle démarre sur les chapeaux de roues.

Lors de la messe du premier de l'an à la basilique Saint-Pierre de Rome, le pape Benoît XVI a demandé samedi aux dirigeants du monde de défendre les chrétiens contre les abus et les intolérances religieuses. Face aux "tensions menaçantes du moment, face spécialement aux discriminations, aux abus et aux intolérances religieuses, qui frappent aujourd'hui en particulier de façon particulière les chrétiens, encore une fois j'adresse une invitation pressante à ne pas céder au découragement et à la résignation", a-t-il déclaré. (selon "Le Monde.fr)


Sortez les armes, portez haut vos étendards, vos reliques, vos symboles religieux, montrez que vous êtes des costauds...
En d'autres termes ne tendez pas l'autre joue et cognez nom de nom!!!

Et pourquoi les états du monde ne défendraient-ils que les chrétiens?
Tous aux créneaux, éliminez ceux qui croient autrement et abattez aussi les impies.
Le XXIème siècle montre la grandeur et la puissance des religions.
On est mal barrés!

Ma volonté pour les jours et les années à venir est: "Qu'on ne reconnaisse aucune importance aux religions!"