mercredi 30 mai 2012

Un bon job!

Selon le site 'Lexpression" Monsieur Sarkozy Nicolas se reconvertit dans le conseil aux Banques: "Nicolas Sarkozy s'est rendu au siège de la banque d'affaires Mourty & Dugrossac pour discuter de sa reconversion dans le business. L'ex-président se verra confier des missions de conseil dans le cadre d'opérations internationales menées par le prestigieux établissement fondé en 1967 par Jean-Charles Mourty et Alfred-Edouard Dugrossac. Sa première mission concernera la prise de contrôle d'une entreprise française de l'agroalimentaire par un conglomérat russe bâti autour d'un champ gazier de la Transnistrie. Sarkozy pense à l'investissement nécessaire à une prise de participation majoritaire. Ce montant ne devrait guère dépasser trois milliards d'euros." Il est intéressant de savoir ce qu'est la "Transnistrie", de connaître ses tenants et aboutissants, de constater que "cet état" nourrit une mafia impressionnante quand la population est miséreuse: http://www.editoweb.eu/nicolas_maury/Lumiere-sur-la-Republique-Moldave-du-Dniestr-la-Transnistrie_a5143.html http://www.grognards.org/t2146-transnistrie

lundi 21 mai 2012

Le bon sens

Dans "La vie des abeilles", Maurice Maeterlinck dénonce "l'argument insatiable" qui consiste à prétendre que l'abeille "n'a d'intelligence que celle qui s'agite vaguement dans l'étroite prison d'un instinct surprenant mais invariable". Maeterlinck a de nombreux exemples qui prouvent la capacité des abeilles à analyser, tester, découvrir, inventer, s'adapter... Il affirme que cet "argument insatiable" "émane de "ce simple bon sens" qui fait souvent beaucoup de mal et qui répondait à Galilée: «Ce n'est pas la terre qui tourne puisque je vois le soleil marcher dans les cieux, remonter le matin et descendre le soir, et que rien ne peut prévaloir sur le témoignage de mes yeux.» Le bon sens est excellent et nécessaire au fond de notre esprit, mais à la condition qu'une inquiétude élevée le surveille et lui rappelle au besoin l'infini de son ignorance; sinon il n'est que la routine des parties basses de notre intelligence. Ne vivre que de répétitions, que de mémoire, que de rites, que d'habitudes, que de certitudes empêche d'évoluer.

Apprendre!

François Hollande, à peine devenu Président de la République française, a tenu à dire sa profonde volonté de faire en sorte que l'Ecole Publique redevienne la base de la République. Comme cela fait du bien de retrouver des mots pleins de noblesse: étude, savoir, science, connaissance, éveil, conscience... "Par son œuvre de législateur, Jules FERRY a fait de l'école publique ce qu'elle est : un droit. Tous les enfants de France ont le droit d'étudier. Ils en ont même le devoir. Personne ne peut se voir refuser ce droit, nul ne peut s'exonérer de ce devoir. Mais l'Ecole est bien plus que cela. L'école est l'esprit de la République. Je veux qu'elle retrouve tous les moyens d'être fidèle à sa vocation. Je veux lui rendre sa confiance en elle-même, sa foi dans ses propres capacités, sa volonté d'être conforme à son histoire et à son avenir. L'Ecole a besoin de réformes. Elle attend aussi de la considération de la Nation et du soutien de l'Etat. Mais elle doit aussi être assurée de ses ressources. On ne peut enseigner correctement sans un encadrement suffisant de nos enfants. C'est la raison de mon engagement à recruter 60 000 personnels sur la durée de mon mandat. Le 1er août 1879, comme ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, Jules FERRY soulignait la nécessité d'une bonne formation de ceux qui sont appelés à dispenser l'enseignement : « Car savoir est une chose, enseigner ce qu'on sait est une chose bien plus difficile. On peut être un bachelier très éminent et cependant être un très mauvais maître d'école. Cette nécessité d'une préparation toute professionnelle est manifeste pour ces délicates fonctions ». Comment a-t-on pu renier cette déclaration de bon sens ? Voilà pourquoi je rétablirai la formation professionnelle des enseignants. Pour honorer ses missions, je sais pouvoir compter sur le dévouement, le courage, des personnels de l'Education nationale. C'est vers eux que je me tourne, c'est à eux que j'adresse mes premiers mots en tant que président de la République. Aux professeurs des écoles, aux enseignants du secondaire, aux universitaires, aux chercheurs, à tous les agents -- des plus modestes au plus prestigieux -- à tous ceux qui ont fait le choix de servir la connaissance et d'éveiller les consciences, je veux dire : vous êtes au service de la France. Je sais la difficulté de votre tâche. J'en sais la grandeur. Les années qui viennent doivent être celles d'une nouvelle hiérarchie des valeurs, au sommet de laquelle la science, l'intelligence, la volonté d'apprendre et de transmettre seront les vertus les mieux reconnues et les plus respectées." ...