jeudi 31 octobre 2013

Sport et migration



Le Canard Enchaîné, du 23/10/2013, a intitulé un article « Raquette ».
Il a repéré dans « l’Équipe », à propos de tennis (13/10/2013) : « Chez les
femmes, la double championne d'Europe néerlandaise Li Jiaa (2007ef20l l) est tombée face à la
portugaise Fu Yu. Cette dernière retrouvera dans le dernier carré la Suédoise Li Fen, qui a battu, la
meilleure Européenne, Shen Yan-fei (n° 11 mondiale). L'autre demi-
finale sera 100 % allemande, entre Shan Xiaona et Han Ying. »
On ne va pas chinoiser sur les patronymes...

Jacques dit: 
En l’occurrence, c'est le péril jaune annoncé par Alain Peyrefitte! Le déplacement des personnes est curieusement autorisé quand il rapporte de l'argent. 
Il fut un temps, les polonais, les italiens, les espagnols, les portugais, les nord-africains emplissaient les usines françaises et les caisses de leurs propriétaires. 

mercredi 9 octobre 2013

Fuir pour tenter de ne pas mourir.


Oui, la migration tue.
Oui, nous le savons.
 

Selon le HCR, au moins 280 personnes sont mortes en tentant de traverser la Méditerrannée cette année. (Le Point.fr du 07/09/2012)

Euronews écrit : « En vingt ans selon différents calculs, entre 17.000 et 20.000 personnes seraient mortes sur les routes de l’immigration.
Et pour ceux qui mettent le pied sur le sol européen, c’est souvent ruinés par leur traversée et sans aucun repère culturel qu’ils abordent leur nouvelle vie. Pour beaucoup, très dure est la chute.
Les vagues d’immigration augmentent avec les ou les évènements politiques violents, comme le Printemps arabe ces deux dernières années.
A Lampedusa fin 2011 la situation était explosive. »

Jacques dit: "Nos pays riches et leurs habitants, nous, ne faisons rien pour donner l'espoir de vivre chez eux aux gens des pays de misère. Aucun "grand homme" de pouvoir n'a encore crié sa honte, sa hargne, sa volonté d'obliger à des transferts de savoir, de technologie, de finances au bénéfice des pays dont les peuples souffrent. Ne rien faire correspond à laisser mourir." 

Migrants

Bernard Maris publie ce 09/10/2013, dans Charlie-Hebdo, un papier très virulent à la suite de l'épouvantable drame et la noyade de centaines de migrants aux abords de l'île de Lampedusa.


« NUMERO 57,FEMME, ENVIRON VINGT ANS »

Espoir du migrant: échapper à la pauvreté, vivre une vie rêvée dans les bidonvilles a travers la musique des paraboles. Quelle dose de courage et de désespoir il faut pour dépenser son maigre patrimoine et tenter le coup du passage sur un radeau! Et tous ces types qui, au nord, nous bassi-
nent avec « l’esprit d’entreprise »... Où est-il, 1’esprit d’entreprise? Chez les Européens épais comme des moines assis sur leur graisse et leur tas d’or, entourés de gardes-côtes et de flics, ou
chez ces gars qui prennent par la main femmes enceintes et enfants et s’en vont sur la mer mauvaise? Qui sont les courageux? Ces super-Roms, ces clochards magnifiques, ces Somaliens et ces Erythréens qui voguent vers Lampedusa, ou les usuriers qui ont ruiné l’Afrique, détruit les économies vivrières, pillé les ressources, fomenté des plans d’ajustement structurels, soutenu des régimes corrompus, détruit des forêts et des espèces superbes comme ces abrutis de Japonais qui commandent des cornes de rhinocéros parce qu’ils ne bandent plus, avec la bénédiction des Cochons du Désert qui placent leurs revenus du pétrole en achetant des palaces à Paris? Ou installent des pistes de ski sur leurs dunes?
Au fond, chasser le Rom, c’est ouvrir le feu sur les radeaux de la Méduse s’efforçant d'accoster en Europe. C’est enfoncer la tête des types en train de se noyer. On pleure en France sur tous ces
cadavres de quinze ou vingt ans, mais en même temps, on cogne sur les plus faibles des faibles. Il existe un délit de complicité d'immigration clandestine; les pêcheurs autour de Lampedusa ont
interdiction de porter secours aux migrants clandestins... Mais quel monde! Quel beau monde libéral! Car le libéralisme économique dont Monsieur Barroso nous rebat les oreilles depuis douze ans de pantouflage à la Commission européenne promeut la libre circulation de l’argent et des pacotilles, mais celle des hommes, ah non! surtout pas! Quel monde, où la liberté appartient aux
marchandises et au fric et est interdite aux hommes! Il paraît que ce monsieur Barroso va se rendre sur l’île de Lampedusa... Quoi faire‘? Compter les cadavres? Hocher la tête devant ce cadavre
« femme n° 57 , environ 20 ans » ? Prêcher les réformes structurelles du marché du travail. Demander de rééquilibrer les budgets pour payer les intérêts aux personnes de son espèce? Prier? Communier peut-être? Non, il va simplement dire: « Il faut faire quelque chose. »
« La prochaine fois, on vous apporte les morts au Parlement », criaient ces habitants de Lampedusa aux parlementaires italiens. Mais, pauvres gens del’île, pourquoi porter des cadavres devant des cadavres? Ne voyez-vous pas que tous ces ardents libéraux et entrepreneurs et accumulateurs d’argent de Rome, de Bruxelles ou de Strasbourg sont déjà morts? Que leur Europe est un cimetière? Allons, n’exagérons pas: une maison de retraite, avec majorité de grabataires. Tandis que l'Amérique bloque un budget pour que les plus pauvres n’aient surtout pas accès aux soins médicaux, l’Europe célèbre l& joie de vivre dans l'équilibre budgétaire et les
bijoutiers qui flinguent les voleurs à la tire. Tandis que les classes inférieures se noyaient, les
premières classes embarquées dans les canots de sauvetage du Titanic pleuraient à chaudes larmes. Alors, devant le drame de Lampedusa, tout sauf des larmes. Et là, M. Barroso ayant digéré son ragoût arrosé de bourgogne dans un bon hôtel de Lampedusa, essuyant sa bouche, tapotant sa bedaine, nous dit : « Mais le libre-échange crée des emplois ! Le libre-échange sauve l'Afrique. » Mais, bien sûr, c’est exactement ce que pensait « femme n° 57, environ 20 ans », une vraie femme, cher Monsieur de la Commission européenne, avec tout ce qui fait une femme, une femme qui a dû sourire au vent de la mer et se serrer contre ses compagnons avant que le bateau prenne feu. Messieurs les marchands de la Commission, les ergoteurs de « l'efficacité économique » et de «l’esprit d'entreprise qui crée des emplois », n’oubliez pas: numéro 57. Dans vos réunions d’ectoplasmes des pays riches pour habitants trop gras, souvenez-vous un instant : numéro 57, femme, environ vingt ans. Le bel âge, non? 

Jacques ajoutera : "La "classe politique" et "les gens" s'émeuvent, tout simplement parce que les morts ont été dénombrés lors du même naufrage."

jeudi 3 octobre 2013

Hymne

Personne ne s'étonnera du fait que je n'aime pas que mon pays ait un chant guerrier comme hymne.
De plus, les chants patriotiques sont chantés pour marquer des différences entre les hommes et pour créer une espèce de force collective capable d'abattre ceux qui sont d'un autre pays.

En classe, j'ai appris "La Marseillaise" avec très peu d'explications; à peu près ce qu'on trouve sur Wikipédia: chant de volontaires voulant jeter les anti-républicains, "les six premiers couplets sont écrits par Rouget de Lisle en 1792 pour l'Armée du Rhin à Strasbourg, à la suite de la déclaration de guerre de la France à l'Autriche. Dans ce contexte originel, La Marseillaise est un chant de guerre révolutionnaire, un hymne à la liberté, un appel patriotique à la mobilisation générale et une exhortation au combat contre la tyrannie et l'invasion étrangère." Mais rien sur le sens de certains vers que nous chantions à tue-tête sans avoir été avertis de leur sens.
Toutefois, il est bon de rappeler ce qu'est "le sang impur qui abreuve nos sillons.

Alors explications de texte:

A l'époque ce qu'on appelait le sang pur c'était le sang des nobles qui seuls pouvaient prétendre à des fonctions d'officiers dans l'armée. Lors de la révolution et notamment de l'attaque des autrichiens, les nobles se sont enfuis et ne restaient donc que des sangs impurs, par opposition au sang pur, qui étaient des gens du peuple qui prenaient les armes pour combattre l'envahisseur.

Et les sillons sont des tranchées creusées un peu partout dans la campagne et les champs lors des sanglantes batailles.

"Qu'un sang impur abreuve nos sillons" signifie donc que c'est notre sang impur à nous le peuple qui nourrira nos terres.

En aucun cas il ne s'agit du sang de l'ennemi. Ce serait bizarre quand même de chanter que le sang de l'ennemi nourrit nos terres, nos sillons.

On peut reprocher beaucoup de choses à la Marseillaise, notamment son esprit guerrier, mais pas le sang impur.

Toutefois, je lis de nombreux articles certifiant que "le sang impur" était bien celui de l'ennemi. Et j'avoue retenir l'explication ci-dessus qui me convient mieux!

mardi 1 octobre 2013

Les vendanges arrivent

 J'ai trouvé ce qui suit dans "Le Canard Enchaîné" du 25/09/2013
 
A vot' santé .

AMIS des pesticides, buvez un coup l Vous aurez votre dose à coup sûr. A condition que
ce soit du blanc, du rouge ou du rosé. Les buveurs d’eau, eux ,peuvent toujours courir
coule du robinet ou soit servie en bouteille, l’eau potable ne doit pas dépasser 0,5 microgramme
de résidus de pesticides par litre. Le picrate en contient des centaines de fois plus !
Sur 92 vins analysés par « Que Choisir » (octobre), tous sans exception en contiennent des
traces... Et, pour certains, il s’agit de bien plus que des traces l En moyenne, les vins blancs atteignent les 242 microgrammes, les rouges 114 et les rosés 95. Le record absolu est remporté par
un graves blanc, le Château Roquetaillade-le-Bernet, avec 1 682 microgrammes. Ce qui équivaut, a calculé  « Que Choisir », à 3 364 fois la norme appliquée à l’eau potable. Champagne !
Mais il est un autre record, celui qui concerne le nombre des pesticides : pas moins de 33 variétés ont été détectées. Sept d’entre elles sont classées cancérogènes et/ou toxiques pour la reproduction et le développement. Et, pour quatorze de ces pesticides, il existe une présomption de toxicité sur l’homme. Deux sont carrément interdits, un acaricide, le bromopropylate, et un fongicide, le carbendazyme. Les bouteilles analysées comportent en moyenne un cocktail de quatre pesticides. Le bordeaux Mouton Cadet : qu’elle 2010 bat tous ses confrères : 14 pesticides, pas moins !
Voilà un bail que la chose est connue (« Le Canard », 3/6/09), notamment grâce à l’association Générations futures, qui en a fait l’un de ses chevaux de bataille, et a montré que les salariés viticoles ont onze fois plus de résidus de pesticides dans les cheveux que la normale (et les salariés des vignobles cinq fois plus). Mais personne ne bouge. Les lobbys viticoles répètent qu’il ne s’agit que de quantités infinitésimales. Et que les teneurs du raisin en pesticides, elles, sont réglementées (il existe une LMR, limite maximale de résidus, à ne pas dépasser), alors pourquoi s’inquiéter ? Du coup, aucune réglementation n’existe pour le vin, ni aucun contrôle. Si le Canada, le Japon ( l), la Suisse et les Etats-Unis lui appliquent, eux, une LMR officielle, la France s’y refuse. Ici, le pinard est tellement sacré qu’on préfère ne pas savoir ce qu’il contient. . .
A la vôtre !

J.-l.. P.

Je dis: ça fait peur, non? Et dire que j'aime ça!
Mais tout ce que l'on mange est détestable. Les industries agroalimentaires nous font avaler trop de cochonneries et de manière non condamnable. Elles contribuent outrancièrement à l'augmentation des cas de cancer; tout le monde le sait, mais que faire quand l'argent est en jeu?