mercredi 16 avril 2014

Chute libre

http://www.linternaute.com/actualite/magazine/video-buzz-avril-2014/des-paires-de-fesses-comme-instruments.shtml

Crétin, malsain, irrespectueux, sexiste,...
Et pourquoi pas créer un fond sonore par pets variés?

Ce monde dit "de l'Art" est devenu un lieu où pour être connu il convient de "faire le marginal":
- réaliser des performances qui, plus elles sont avilissantes, plus elles plaisent,
- voici des exemples que je trouve inquiétant de notre décadence:
https://www.google.fr/search?q=l%27art+morbide&client=ubuntu&hs=Kcc&channel=fs&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=ECtPU9jDD8OB4gTa5YG4Cw&ved=0CDIQsAQ&biw=1547&bih=781
Faut-il vraiment se pavaner devant Mark Riddick?
https://www.google.fr/search?q=l'art+morbide+mark+riddick&client=ubuntu&hs=gCI&channel=fs&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=2y5PU8aADc7jO4XwgdAJ&ved=0CAgQ_AUoAQ&biw=1547&bih=781
Pour être dans le coup et être admiré des suiveurs, faut-il baver devant Suehiro Maruo?
http://wall-mag.com/2014/01/20/les-illustrations-surrealistes-morbides-de-suehiro-maruo-nsfw/
Le monde est affreux, jouissons à le regarder pensent certains:
http://elisandre-librairie-oeuvre-au-noir.blogspot.fr/2011/08/femmes-lascives-pour-decors-morbides.html




Et pas question que vous portiez des jugements critiques qui vous rabaissent au stade de réactionnaire, d'inculte, de pleutre, d'artiste bloqué,
d' anti-épanouissement de l'individu. Faire de l'Art est devenu "bavarder", "utiliser de mots anachroniques, se soigner psychologiquement et oublier l'aspect du beau complètement dépassé.  "Ceci est Art" se décrète, s'écrit, se crie, fait école. Les fonds d'Art contemporain foisonnent de personnes qui mènent des projets pensés, décortiqués dans des textes incompréhensibles, hors du connu,
 Comme si pour être porté aux nues des artistes encensés  il faut être percé(e), tagué(e), scarifié(e)... de partout, comme s'il faut éviscérer les êtres humains, comme s'il faut les affubler de sexes ou de seins exubérants, comme si le sang dégoulinant était une preuve d'Art, comme si traiter de la noirceur du monde jusque dans ses horreurs les plus atroces donnait une valeur incommensurable à son réalisateur.
Le laid, le tordu, se cultivent (musique, littérature, chant, peinture, sculpture, urbanisme, architecture, cuisine...)

Criera-t-on au sublime l'art de ces fadas qui tuent, violent, pratiquent la zoophilie, les actes abjectes sur autrui (femmes, enfants, adolescents...) et réalisent des films dont ils sont fiers.
Est-il nécessaire de rechercher ces œuvres et  se perturber avec elles n'a-t-il pas, en soi, quelque chose de malsain; c'est vrai dans tous les Arts (jusque dans la coiffure, le vestimentaire, l'alimentaire...). On me dira: "Il faut savoir que ça existe!" Je réponds: "Pourquoi? Quel intérêt de prendre son pied dans le dantesque? Est-ce une thérapie au mal-être? La couleur, la vie, le sourire empêcheront mieux de descendre aux enfers et redonneront plus d'espoir à notre Humanité en perdition."

Faut-il vraiment applaudir la dérive, l’exhibition, l'outrance?
La technique remarquable de certains artistes se gâche dans le "cradoc", la pornographie, qu'ils savent recherchés par leurs congénères.