

Brutalité et violence sont omniprésents à la fin du Moyen Âge et dans l’Ancien Régime (jusqu’à la fin du XVIIe). L’homicide, fréquent, est un crime banal qui est souvent pardonné par une lettre de rémission du roi.

"En Corse (qui n’appartient pas encore à la France), entre 1683 et 1715, 900 meurtres en moyenne sont comptabilisés chaque année sur une population d’environ 120 000 habitants. A populations équivalentes, la mortalité due aux homicides sur l’île équivaut presque à la mortalité due à la guerre de 1914-1918 en France ! Dans l’Angleterre du XIIIe siècle, pour prendre une autre référence, le taux d’homicides est environ 100 fois plus élevé qu’aujourd’hui (de l’ordre de 1 pour 1000 contre environ 1 pour 100.000 de nos jours)."
(d'après fdesouche.com)

Jacques dit: "Il est donc évident que notre société de 2011 est moins violente qu'elle ne le fut jamais. Mais évidemment, avec 800 homicides par an, le JT peut nous en servir 2,5 par jour avec d'autant plus de délectation que les citoyens sont des voyeurs qui aiment le lamentable. Et plus le crime est horrible, plus la victime est jeune, plus cela amène de téléspectateurs. Alors les journalistes servent le lamentable à tous les journaux et ils y reviennent plusieurs jours d'affilée. Un excellent moyen pour faire peur; ce qui est rentable pour les politiciens en place!"
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