dimanche 6 janvier 2008

Entr'amis

D’après les remarques de mon ami F.B. :

A propos de privilèges, les groupes de presse amis du nain proposent aux "collaborateurs" de 50 ans et un peu plus de partir en "pré retraite" ; en clair de dégager vite fait, en ayant 80% de leur dernier salaire brut jusqu'à ce que l'année de la retraite officielle sonne .
C'est pas beau çà ? C'était une des bases de troc entre ces gens -là qui se veulent tant de bien.

Les cheminots et autres grands privilégiés ont de quoi méditer.


D’après l’Expension.com :

L'Etat soutiendra le plan de relance sur trois ans des NMPP à hauteur de 12 millions d'euros. Les Nouvelles messageries de la presse parisienne, 1er distributeur de presse en France, s'est doté d'un plan de modernisation ...

D’après Le Figaro.com :
Le volet social présenté par les NMPP devrait coûter 62 millions d’euros, supportés par le plan de financement d’un peu plus de 100 millions d’euros arrêté en juin 2007. Lagardère, en renonçant à percevoir sa redevance annuelle de 17 millions d’euros, les éditeurs, en acceptant un effort sur les barèmes, et l’État, en augmentant son aide à la presse, ont permis de dégager ces ressources.


D’après le Compte rendu du comité de groupe Est Républicain du 18 décembre 2007, à Houdemont :
Le journal L’Alsace et Le Républicain Lorrain, tous deux propriété du Crédit Mutuel, entreront courant 2008 dans le giron du groupe Ebra (l’Est Républicain).

L’opération se traduira, au cours de la seule année 2008, compte tenu des départs « volontaires » subventionnés par l’Etat dans le cadre du plan de modernisation de la presse, par la destruction de plus de 700 emplois. Soit l’équivalent, en effectifs, d’un gros journal de PQR englouti.

Le SNJ, premier syndicat de journalistes en France, dénonce ce nouveau coup bas porté au pluralisme dans l’Est. Il condamne ce pas franchi vers plus de concentration, qui ne peut que susciter les pires inquiétudes, tant du point de vue de l’identité des titres, que de l’emploi au sein de ces journaux.

D’après LibéLyon :

Du jeudi 27/12/2007 au samedi 29/12/2007, le Progrès de Lyon a été absent des kiosques dans toute sa zone de diffusion, en Rhône-Alpes comme dans le Jura et en Haute-Loire.
Tendue depuis des mois, la situation au Progrès est devenue explosive cette semaine, avec la fermeture définitive des rotatives de Saint-Etienne.
La direction d'Ebra (Est-Bourgogne-Rhône-Alpes), groupe auquel appartient Le Progrès, avait lancé mercredi un ultimatum d'une semaine aux syndicats pour signer le Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) et le Plan de modernisation sociale (PMS).
Elle a menacé de recourir à des licenciements secs à défaut des signatures nécessaires à l'entrée en vigueur du PSE.
Un plan de modernisation sociale (PMS) est donc en négociation, dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi. Deux cents départs sont prévus au total, dont 137 en pré-retraite.

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