Adolphe et Nicolas sont des prénoms d'autocrates.
Le Canard enchaîné du 02/01/2008 rapporte sous le titre PAS DE QUOI ÊTRE THIERS :
Le "Journal du Dimanche" (30/12/2007) présente un bouquin intitulé:" Thiers, bourgeois et révolutionnaire" (Georges Valance, Flammarion) consacré au fossoyeur de la commune de Paris: "Il était petit, pas très beau, fils d'un aventurier déclassé qui avait abandonné sa mère. Il a fait des études de droit pour devenir avocat, avant d'entamer une carrière politique d'opportuniste qui l'a conduit jusqu'à la présidence de la République. Il recherchait la compagnie des femmes en vue, mais plutôt malheureux en amour…"
Toute allusion à l'actualité serait œuvre de pure malveillance !
Thiers : Petit (1m 55), le teint mat, la voix nasillarde et marchant en se dandinant son physique est très ingrat. Et comme par hasard il se prénommait Adolphe !
A propos du livre de Georges Valance « Thiers - Bourgeois et révolutionnaire », Gilles Ferragu (maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris X – Nanterre et à l’IEP de Paris) rappelle :
Que «Thiers est un homme complexe… », qui « n’a guère d’atouts : un père plus ou moins escroc qui abandonne le domicile conjugal, une jeunesse aixoise laborieuse et «gauchiste», un charisme limité (on le décrit petit, la voix mal posée et l’accent pénible). »… « Comme Rastignac, dont il inspire la création, il accède à une forme de pouvoir, via Paris («A nous deux maintenant !») et le journalisme. »
Et que « …les historiens opèrent depuis quelques années une relecture plus fouillée du XIXe siècle pour le dégager de la gangue historiographique où l’avait plongé le marxisme. Et Adolphe Thiers était également resté prisonnier de cette gangue, assimilé au «nabot monstrueux» de Marx. »
Il faut savoir que :
- Thiers plaît à Louis-Philippe, qu'il sait divertir et flatter. Mais la famille royale le déteste. La princesse Louise, qui le surnomme « le poney blanc », s'exclame après sa nomination au ministère de l'Intérieur : « Un homme sans tenue, sans probité politique ! »En novembre 1833, il épouse Élise Dosne, fille aînée de sa maîtresse, Euridice Dosne, femme d'un riche agent de change.
- Le 1er avril 1871, Thiers avoue à l'Assemblée nationale qu'il met sur pieds « une des plus belles armées que la France ait possédée ».
- La Commune fut finalement vaincue durant la Semaine sanglante, qui débuta avec l'entrée des troupes versaillaises dans Paris le 21 mai pour s'achever avec les derniers combats au cimetière du Père-Lachaise le 28 mai. Les témoins évoquent tous de nombreuses exécutions sommaires de la part des troupes versaillaises. On évoque, selon les sources, de 10 000 à 25 000 exécutions sommaires, viols, meurtres d'ouvriers communards durant la semaine sanglante.
- Certains prétendent que la République fut sauvée grâce à Thiers.
- Que cet Adolphe avait une belle plume et qu’il était un historien de valeur.
lundi 7 janvier 2008
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