jeudi 27 octobre 2011

Il n'y aurait pas de sots métiers!

Voici une étude très riche et fouillée qui montre que notre monde est ahurissant.
Je suis certain d'en étonner plus d'un(e)!


Dans : http://blog.slate.fr/chasseur-d-etrange/2010/04/16/les-pires-metiers-du-monde-la-routine-masturbatoire-des-%C2%ABbranleurs-de-dindons%C2%BB/

Jacques dit: En fait, il ne faut pas « branler » mais stimuler un cloaque.
J'ai extrait le texte ci-dessous du site noté plus haut.





La collecte de sperme en vue de la reproduction assistée est une nécessité. Le dindon n’est pas trop bête ou à ce point avili par l’élevage intensif qu’il ne veuille plus forniquer, mais les reproducteurs génétiquement sélectionnés pour la proéminence de leur poitrine, ne tiennent tout simplement pas sur le dos des femelles au dimensions plus modeste. Cela permet également d’éviter les blessures consécutives aux étreintes trop ardentes. 


« Flatter » le dindon n’est pas un métier à proprement parler, plutôt l’un des champs d’activité des ouvriers d’exploitations avicoles. Il nécessite cependant un savoir faire, développé depuis plus de 80 ans et de une préparation certaine. Aux USA, on appelle ça le « Milk-ing ». Un dindon contrarié ne cèdera pas facilement aux charmes de l’onanisme, aussi faut-il l’habituer par de savants massages du dos, et du ventre. On peut par la suite cibler directement les zones génitales et obtenir gain de cause en une trentaine de secondes. Une fois la fastidieuse érection obtenue, il ne reste qu’à laisser faire la magie tactile. De même que pour les généreux donateurs de semence humaine, un flacon manié avec dextérité recueille l’essence vitale.

Dans les grands hangars où s’entassent parfois plus de 20 000 individus, la litière souillée dégage une forte odeur d’ammoniaque qui finira par irriter la gorge du vaillant ouvrier-masturbateur. Les dindons pèsent lourd, dépassant souvent les 20 kilos, et se font « traire » la semence plusieurs fois par semaine chacun. Pour remplir les banques frigorifiques qui assurent à chaque Thanksgiving son cortège de dindes aux marrons, les opérateurs branlent à la chaine dès le petit matin et toute la journée, l’oiseau juché sur les genoux, en prenant soin de mettre en confiance le tripoté. La semence sera ensuite inséminée dans la femelle par seringue ou encore à l’aide d’une pipette dans laquelle souffle l’opérateur. Les ingestions accidentelles ne sont bien sûr pas rares, et la substance aux allures de dentifrice périmé aurait un petit goût salé selon les vétérans.
L’homme qui murmurait à l’oreille du dindonneau
Se trouver réduit à palier le déficit d’instinct animal le plus primaire et le plus essentiel qui soit comporte une dimension humiliante, si ce n’est traumatisante, tant pour le dindon que pour son pourvoyeur d’extase. C’est un peu comme être employé à donner la becquée ou à torcher des croupions de créatures à ce point dénaturées qu’elles se trouvent incapables d’assurer les automatismes vitaux nécessaires à leur propre survie. Il y a également un impact sur la libido. Le regard amoureux des dindons extatiques vous hantent jusque dans la nuit. Nul ne ressort indemne et gaillard d’une journée d’un tel labeur. Et si par hasard c’est le cas, il faut alors peut-être s’inquiéter.

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