mercredi 29 octobre 2008

Mais oui il y a du pognon.



Selon Opensecrets.org, un site qui analyse les détails financiers des campagnes électorales américaines, le budget total de la campagne présidentielle 2008 devrait atteindre 1 milliard de dollars, sans compter les contributions « indirectes » (des groupes « indépendants » des candidats sont autorisés à s'immiscer dans la campagne avec leurs propres messages médiatiques). Le magazine économique « Fortune » a, ainsi, avancé un coût global de plus de 3 milliards de dollars. En 2004, les dépenses de campagne avaient juste dépassé la barre des 700 millions.
Et, Selon Politique.net (18 février2008), les Etats-Unis, première puissance économique mondiale, ont la campagne électorale la plus chère du monde. Avec un président élu tous les 4 ans et des primaires qui sont préparées presque deux ans à l'avance (Hillary Clinton a déclaré sa candidature en janvier 2007, 23 mois avant l'élection), les Etats-Unis vivent en situation quasi-permanente de campagne électorale. Les préparatifs d'une élection étant enclenchés tous les deux ans : la présidentielle américaine est donc un véritable gouffre financier.

En France, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal ont dépensé environ 20 millions d'euros chacun pour la campagne présidentielle de 2007. Il s'agit du plafond maximum de dépenses autorisées. Ça nous semblait déjà démesuré.

Jacques dit:
En tout cas, si d'aucuns misent tant d'argent, c'est que le jeu en vaut la chandelle. Il est évident qu'un retour sur investissement existe.
Ça pue.
Et l'on parle de Démocratie!

lundi 27 octobre 2008

Encore un soutien foireux!


Le chanteur Doc Gyneco (Bruno Beausir) a été condamné, lundi 27 octobre 2008, à dix mois de prison avec sursis pour fraude fiscale par le tribunal correctionnel de Versailles.. On lui repproche de n'avoir pas payé un peu plus de 356 000 euros d'impôts entre 1999 et 2000. "Aucune amende n'a été requise car M. Beausir a remboursé l'intégralité de la somme plus les arriérés, soit environ 780 000 euros".
Pour sa défense, Bruno Beausir avait avancé lors de l'audience qu'il était "mal renseigné" et ne "savait pas" qu'il devait payer cet impôt. Le rappeur sort le 17 novembre un nouvel album, intitulé "Peace Maker", produit par Pierre Sarkozy (alias Mosey), le fils de Nicolas Sarkozy,
Dans un entretien au Parisien, il assume son engagement auprès de Nicolas Sarkozy, lors de la présidentielle : "Je suis un mec de droite et je le proclame", explique-t-il,"Ça a toujours été naturel pour moi d'avoir envie de m'en sortir."
Le Monde.fr, avec AFP le 27.10.08

Tout et son contraire




Le jeudi 23 octobre 2008, le Président Sarkozy a déclaré :
"Tout concourt à ce que nous nous interrogions sur la redéfinition du rôle de l'Etat dans l'économie"
Par contre, le 24/10/2008 à 20h15, Europe a diffusé:
"Que des gens viennent de bonne foi nous demander en réponse à la crise d'embaucher davantage de fonctionnaires, je me demande s'ils ont bien compris dans quel monde nous vivons", a ajouté M. Sarkozy, sous les applaudissements.

Le Vendredi 24 octobre. AFP. Céline CASTELLA relève les déclarations suivantes:
- La FSU, première organisation syndicale de la fonction publique, n'a pas tardé à réagir : "Plutôt que de jeter une nouvelle fois les fonctionnaires en pâture à l'opinion en les désignant comme d'insupportables budgétivores, le Président ferait mieux de voir que dans cette crise les valeurs de l'intérêt général et du service public" sont à mettre en avant."
- Nicolas Sarkozy "semble n'avoir rien compris à la détérioration dramatique des conditions de vie des Français eux-mêmes, qui plus que jamais nécessite un service public fort, protecteur et de qualité", estime de son côté Razzy Hammadi, secrétaire national du PS.
- "Ce n'est quand même pas au moment où tout le monde dit qu'il faut un retour de l'Etat (...) qu'il faut le démanteler", a également déclaré le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly, en référence aux 30.600 suppressions de postes de fonctionnaires prévues en 2009.
- "Est-ce que l'Etat a aujourd'hui encore les moyens de vérifier que les décisions qu'il prend sont bien appliquées?", s'est-il interrogé, soulignant que "ce n'est plus le cas aux Etats-Unis", où "les hauts fonctionnaires disent ne plus être assez nombreux pour vérifier que l'argent" débloqué par les pouvoirs publics pour faire face à la crise financière "va bien dans le circuit" prévu.
- François Chérèque (CFDT) a quant à lui décrit "un Nicolas Sarkozy qui a quelques accents étatistes au niveau économique mais qui, au niveau social, s'inspire beaucoup du thatchérisme".
- Pour le politologue René Mouriaux, le "volontarisme" du président "se heurte à des contradictions profondes". "Plus la société se complexifie, plus on a besoin de fonctionnaires pour répondre aux besoins croissants", a-t-il déclaré.
"L'allongement de la durée de vie et le nombre croissant de personnes âgées dépendantes fait qu'on a besoin de plus de personnels dans les hôpitaux, les maisons de retraite", a-t-il ajouté. De même, en matière d'écologie par exemple, "on a et on aura un besoin croissant de contrôle de la qualité de l'eau, du lait, etc".

Ce n'était pas vraiment "le pied".


Au début du XIIème siècle, les chaussures s’allongent. Appelées Pigaches, elles précèdent les chaussures à la Poulaine dont on attribue l’invention au chevalier Robert le Cornu. Ce modèle extravagant par sa pointe démesurée est rapporté d’Orient par les Croisés. Il dérive de la chaussure à bout relevé syrienne, akkadienne et hittite et correspond à la verticalité de l’esthétique gothique. Cette excentricité vestimentaire, réservée d’abord à l’aristocratie est imitée par les bourgeois et les petites gens. Les autorités sont donc amenées à réglementer la longueur des pointes selon le rang social : 1/2 pied pour les gens du commun, 1 pied pour les bourgeois, 1 pied 1/2 pour les princes. Aussi, pour faciliter la marche, ces derniers doivent-ils l’attacher au genou avec des chaînes d’or ou d’argent.
Ces longueurs hiérarchisées donnent naissance à l’expression "vivre sur un grand pied".
(extrait de : www.ville-romans.com)

jeudi 9 octobre 2008

Les finances publiques.



Avant la crise, la France était sans le sou !


Le ministre du Budget Eric Woerth a estimé, mardi 29 janvier, que les caisses de l'Etat n'étaient "pas vides" mais "plus que vides", tout en tentant de rassurer les députés sur la résistance de l'économie française à la crise.
"Le président, quand il dit que les caisses sont vides, a raison. Les caisses ne sont pas vides, elles sont plus que vides, elles sont en déficit de 38 milliards", a indiqué Eric Woerth devant les députés de la commission des Finances.

C'est l'expression à la mode du quinquennat Sarkozy. Après François Fillon puis le chef de l'Etat lui-même, le secrétaire d'Etat à la Fonction publique André Santini a annoncé la couleur aux partenaires sociaux qui s'apprêtent à batailler dans les négociations sur la revalorisation des salaires des fonctionnaires : «Les caisses sont vides et les syndicalistes le savent très bien.» (selon Figaro.fr du 18/02/2008).

Un vent de révolte souffle sur les mairies de banlieue, dont les édiles craignent de perdre une importante source de financement : la Dotation de solidarité urbaine (DSU), que le gouvernement veut réformer. Cette réforme, prévue dans le cadre du budget 2009, priverait en effet quelque 238 communes de cette aide de l’Etat. (France Info, 09/10/2008)

Pendant la crise, le pognon valse !


Par exemple :

Le Président de la République a arrêté un plan d'aide d'urgence pour les PME lors d'une réunion à l'Elysée tenue le 2 octobre 2008 en présence du Premier ministre, de la ministre de l'Economie et du secrétaire d'Etat aux PME. Avec l'objectif "d'anticiper un assèchement probable du crédit aux entreprises", et plus précisément aux PME, l'Etat mobilise la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) pour mettre immédiatement en application quatre mesures d'urgence visant à injecter dès les prochains jours environ 22 Mds € dans l'économie

Pour la première fois depuis la déconfiture du Crédit lyonnais, l'Etat renfloue une banque. Un milliard d'euros doivent être versés dans les quinze jours à la banque franco-belgo-luxembourgeoise Dexia. (02/10/2008 Marianne)

Au Mondial de l’auto, Sarkozy dit : "Nous allons mobiliser plus de 400 millions d'euros de financement public au cours des quatre prochaines années, exclusivement pour la recherche et le développement sur les véhicules décarbonés" et il a ajouté : "Ces crédits sont d'ores et déjà disponibles sur le milliard d'euros supplémentaire alloué à la recherche par le Grenelle de l'environnement et dans les pôles de compétitivité et sur le fonds démonstrateur de l'Ademe (Agence de l'environnement et de maîtrise de l'énergie)". (LCI 09/10/2008)

En tout cas, il est évident que l’argent n’est pas pour tout le monde ! Nous en sommes au retour du "bon vouloir" de Louis XIV, de "Car tel est mon bon plaisir!"
La Constitution de la Vème République le permet!

Et le couillon de citoyen avale toutes les couleuvres.
Mais on lui rabâche que les lendemains seront très difficiles, qu’il doit s’attendre à en baver, qu’il lui faudra travailler beaucoup s’il « a la chance » d’avoir un emploi…

jeudi 2 octobre 2008

En chute libre.

Les USA s'effondrent avec leur système financier et économique.
Il était évident depuis longtemps que cela arriverait; un pays ne peut pas vivre uniquement sur le crédit.

Lire avec intérêt:
http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/10/02/le-senat-adopte-le-nouveau-plan-paulson-l-economie-se-degrade_1102063_1101386.html#ens_id=1089411&xtor=RSS-3208

La France grâce à son grand chef et à ses banquiers prévoyants et honnêtes "ne risque rien"; "le français est à l'abri de toute difficulté bancaire".
Ben voyons!

Alors, elle poursuit dans l'erreur et mélange argent des épargnants (Livret A) avec argent des PME.
Disons que l'État détourne l'argent destiné aux plus faibles (locataires des HLM) au profit de l' "Entreprise".

En mars 1933 Roosevelt a défini les orientations de ce que l'on qualifiera de "New Deal", une nouvelle approche de l'économie dont les principes sont : lutte contre les dérapages et l'amoralité contagieuse de la finance, lutte contre le chômage, régulation de l'économie mondiale.
Dans les trois cas, Roosevelt préconise une forte intervention de l'Etat pour encadrer le fonctionnement de l'économie.
Il a ainsi sorti les USA de l'ornière.

Mais petit à petit les capitalistes, avec l'aide des républicains, ont donné plein pouvoir aux banques, boursicoteurs, industriels, et autres magouilleurs acoquinés avec les hommes politiques. Et tout est reparti comme avant 1929.

Le mal est dans le fruit du capitalisme.