jeudi 9 octobre 2008

Les finances publiques.



Avant la crise, la France était sans le sou !


Le ministre du Budget Eric Woerth a estimé, mardi 29 janvier, que les caisses de l'Etat n'étaient "pas vides" mais "plus que vides", tout en tentant de rassurer les députés sur la résistance de l'économie française à la crise.
"Le président, quand il dit que les caisses sont vides, a raison. Les caisses ne sont pas vides, elles sont plus que vides, elles sont en déficit de 38 milliards", a indiqué Eric Woerth devant les députés de la commission des Finances.

C'est l'expression à la mode du quinquennat Sarkozy. Après François Fillon puis le chef de l'Etat lui-même, le secrétaire d'Etat à la Fonction publique André Santini a annoncé la couleur aux partenaires sociaux qui s'apprêtent à batailler dans les négociations sur la revalorisation des salaires des fonctionnaires : «Les caisses sont vides et les syndicalistes le savent très bien.» (selon Figaro.fr du 18/02/2008).

Un vent de révolte souffle sur les mairies de banlieue, dont les édiles craignent de perdre une importante source de financement : la Dotation de solidarité urbaine (DSU), que le gouvernement veut réformer. Cette réforme, prévue dans le cadre du budget 2009, priverait en effet quelque 238 communes de cette aide de l’Etat. (France Info, 09/10/2008)

Pendant la crise, le pognon valse !


Par exemple :

Le Président de la République a arrêté un plan d'aide d'urgence pour les PME lors d'une réunion à l'Elysée tenue le 2 octobre 2008 en présence du Premier ministre, de la ministre de l'Economie et du secrétaire d'Etat aux PME. Avec l'objectif "d'anticiper un assèchement probable du crédit aux entreprises", et plus précisément aux PME, l'Etat mobilise la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) pour mettre immédiatement en application quatre mesures d'urgence visant à injecter dès les prochains jours environ 22 Mds € dans l'économie

Pour la première fois depuis la déconfiture du Crédit lyonnais, l'Etat renfloue une banque. Un milliard d'euros doivent être versés dans les quinze jours à la banque franco-belgo-luxembourgeoise Dexia. (02/10/2008 Marianne)

Au Mondial de l’auto, Sarkozy dit : "Nous allons mobiliser plus de 400 millions d'euros de financement public au cours des quatre prochaines années, exclusivement pour la recherche et le développement sur les véhicules décarbonés" et il a ajouté : "Ces crédits sont d'ores et déjà disponibles sur le milliard d'euros supplémentaire alloué à la recherche par le Grenelle de l'environnement et dans les pôles de compétitivité et sur le fonds démonstrateur de l'Ademe (Agence de l'environnement et de maîtrise de l'énergie)". (LCI 09/10/2008)

En tout cas, il est évident que l’argent n’est pas pour tout le monde ! Nous en sommes au retour du "bon vouloir" de Louis XIV, de "Car tel est mon bon plaisir!"
La Constitution de la Vème République le permet!

Et le couillon de citoyen avale toutes les couleuvres.
Mais on lui rabâche que les lendemains seront très difficiles, qu’il doit s’attendre à en baver, qu’il lui faudra travailler beaucoup s’il « a la chance » d’avoir un emploi…

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