lundi 23 mars 2009

Déformations par embrigadement

"Un ancien professeur de lettres, jugé pour avoir violé pendant plusieurs années son fils adoptif, abusé de ses petits-enfants et d'un ancien élève, a reconnu lundi "des actes horribles", à l'ouverture de son procès devant la cour d'assises de Savoie...
Décrit comme "super-pervers", "narcissique" et "redoutable" par les experts, l'accusé a assuré n'avoir pas "su quelles étaient les souffrances" de ses deux fils adoptifs, dont il a abusé pendant 15 ans, jusqu'à ce qu'il prenne connaissance de leurs dépositions lors de l'instruction.
...
Cet enseignant naguère très bien noté par sa hiérarchie et "profondément croyant" ne doit répondre que des viols commis à la fin des années 90 sur l'aîné de ses fils adoptifs, car ceux subis par le cadet sont prescrits.
La cour a également examiné le parcours de l'accusé, licencié en lettres classiques de la Sorbonne, son éducation "rigide obnubilée par le péché de la chair", son exclusion du séminaire et sa carrière de professeur notamment dans un collège de Fleury-les-Aubray (Loiret), où il était considéré comme un "pilier"... (Extraits de l'article de Jean-Pierre Clatot sur l'AFP le 23/03/2009)

Jacques dit:
On ne donne pas le nom de la personne jugée (pour éviter que ses petits enfants ne soient montrés du doigt), par contre on sait dire qu'il était professeur (ça, c'est une corporation à bien mettre au ban de la société), sans ajouter s'il enseignait au Collège Condorcet ou au collège des Jacobins de Fleury les Aubrais (Loiret).

Voilà où mènent parfois les interdits, une morale religieuse (ou autre) excessive, des idées de "pêché" dans le domaine sexuel par exemple.
Mais cela arrive aussi dans bien d'autres domaines (vol, violence,mensonge... qui forment des cleptomanes, des brutes, des fourbes, des hypocrites, des imposteurs).

Toutes les œillères imposées et toute rigidité peuvent amener un jour où l'autre à des"sorties de route" ou à des perversions.

Trop nombreux sont les exemples pour que persistent les méthodes dogmatiques, sectaires, monastiques, ... qui empêchent l'épanouissement de l'individu.

dimanche 8 mars 2009

Un peu de science.


Sarcome*
En cancérologie - N. m. * sarco : du grec sarks, sarkos [sarc(o), -sarque], chair ; * ome : du grec -ôma,[-ome, -oma], maladie, corps, tumeur, tuméfaction.
Un sarcome désigne un cancer développé à partir des cellules du tissu conjonctif (fibrosarcome). Ces tumeurs malignes sont principalement représentées par les cancers des os : ostéosarcomes, et les sarcomes des tissus mous. Elles présentent généralement une grande malignité.

*Doit-on mettre le sarcome en parallèle avec le Sarko-homme?
La question reste posée.

mercredi 4 mars 2009

Syndicats ennemis

Chérèque et ses amis sont choqués!

Selon Ouest-France.fr du samedi 21 février 2009 :

FO devant la justice pour un tract « pornographique » - Finistère
Injurieux... ? Le tract, distribué par FO début janvier aux personnels de Bibus à Brest, est loin de plaire à la CFDT qui assigne le syndicat en Justice.
L'affaire démarre par un tract de FO diffusé le 9 janvier dernier aux salariés de Bibus, ... Des négociations annuelles sont en cours entre la CFDT, syndicat majoritaire (368 adhérents chez Bibus pour 465 salariés) et la direction. Elles portent sur les salaires, conditions de travail, la revalorisation des tickets restaurant...
Le document FO reproduit un dessin. On y voit la CFDT incarnée par une personne se faisant sodomiser par un patron fumant le cigare. À côté, FO porte une ceinture de chasteté...
Le tract a choqué. La direction de Bibus a réclamé, en référé, le 22 janvier dernier, l'arrêt de sa diffusion. Elle a obtenu gain de cause le 29 janvier...
Pour la direction, « le tract dépassait largement le cadre de la liberté d'expression syndicale », précise Jean-Philippe Deloge, directeur marketing à Bibus.
La CFDT est scandalisée. Elle assigne FO en justice le 3 mars prochain. « C'est clairement un tract pornographique qui constitue un outrage et une injure pour nous, décrit Patrick Cevaer, délégué syndical CFDT Bibus. Nous avons demandé des excuses.»
« Nous n'étions pas d'accord avec les négociations, rétorque Serge Bouchon, délégué syndical FO à Bibus. La CFDT négocie toujours au ras des pâquerettes. Notre parole ne vaut rien puisque nous sommes minoritaires. Nous avons donc voulu taper fort. C'est dans ce contexte que nous avons repris ce dessin paru dans une publication. Nous voulions montrer que FO Bibus n'était pas morte. » Selon Serge Bouchon, le dessin « n'avait rien de pornographique. Il entendait être humoristique ».
Sophie MARÉCHAL.

Commentaire du Canard Enchaîné du 25/02/2009 :

FUMER PEUT BLESSER

Dans un réseau de transports brestois, le syndicat FO avait distribué un tract jugé injurieux par la CFDT, qui attaque FO en justice en dénonçant « un tract clairement pornographique ». On y voyait, précise « Ouest France » (21/2), « la CFDT incarnée par une personne se faisant sodomiser par un patron fumant le cigare ».

Sans oublier la propagande déguisée pour le tabac !


Jacques dit:

La collusion que montre la CFDT avec le patronat ou avec le gouvernement me passe par les trous de nez!
Certains n'y vont pas avec le dos de la cuillère. Ceci dit, pourquoi pas?

Le bouquet, c'est quand la CFDT soutient (plus que fortement) la plainte d'une direction d'usine et mène un autre syndicat devant les tribunaux pour faire plaisir à celle-ci.
Alors là, je crie: "C'est scandaleux!"

mardi 3 mars 2009

Pwofilasyon

Article de Jean-Luc Porquet(Le Canard enchaîné» - mercredi 25 février 2009 -)

Comme il est dérangeant, ce mot créole! Comme il peine à se frayer un passage dans les médias, d'ordinaire si friands d'expressions nouvelles et imagées. La plupart de ceux qui évoquent le LKP, le collectif à l'origine de la grève illimitée en Guadeloupe, se bornent à ces initiales. Ceux qui donnent leur signification, Liyannaj Kont' Pwofitasyon, fournissent généralement cette traduction: « Collectf contre l'exploitation outrancière ». Comme s'il y avait une exploitation présentable et une autre qui vraiment exagère... Ce que veut dire pwofitasyon, on le sent, c'est bien autre chose: la description d'un système où le profit est devenu à ce point dominant qu'il écrase tout sur son passage. Pwofitasyon : même s'il rappelle à certains la « bravitude » de Ségolène, c'est, au fond, un vrai coup de génie, ce mot! A peine l'entend-on que ça saute à l'oreille: ce n'est pas seulement de la Guadeloupe qu'il parle, c'est de nous tous.
Sauf de Sarkozy évidemment: la preuve, il est quasiment le seul à avoir fait la sourde oreille, ou du moins à faire semblant de ne rien entendre de ce que dit le LKP, et ne rien voir de la grève illimitée, désormais quand il y a une grève dans ce pays elle passe inaperçue, n'est-ce pas...
Pourtant, voyez le tableau qu'on nous dresse de la situation économique de la Guadeloupe: ces « grands groupes qui étranglent le marché », cette « déréglementation tous azimuts », ces « exonérations de cotisations sociales patronales », est-ce que nous en sommes, en métropole, si éloignés ? Ces « prix scandaleux », cette « discrimination raciale à l'embauche », cette « explosion du foncier », ça ne vous dit rien? Et même cette « économie en coupe réglée », ce « 1 % de la population qui contrôle 40 % de l'économie» ?
L'écrivaine guadeloupéenne Gerty Dambury le dit: la pwofitasyon, c'est « la pérennisation d'un système de domination d'une caste sur un plus grand nombre - à savoir, osons le mot: le peuple» (1'« Huma », 23/2). Elle rappelle que la lutte du LKP est souvent caricaturée, réduite à une simple demande de 200 euros d'augmentation, histoire de mieux passer sous silence « les propositions (et non pas les simples revendications) faites par ces hommes et ces femmes sur des questions aussi diverses que l'environnement, les droits et les libertés syndicales, la culture, la production agricole, la pêche ».
Il suffit de lire le magnifique « Manifeste pour les produits de haute nécessité »(1), écrit par une dizaine d'écrivains, d'artistes et de professeurs guadeloupéens, pour s'en apercevoir: ce qui se passe à la Guadeloupe n'est pas qu'une affaire locale, exotique. Elle déborde de l'île, elle a du souffle, de l'ampleur, de l'énergie, une détermination, et un vocabulaire: « Il y a des myriades de compétences, de talents, de créativités, de folies bienfaisantes, qui se trouvent en ce moment stérilisés dans les couloirs ANPE et les camps sans barbelés du chômage structurel né du capitalisme. »

(1) On peut le lire, entre autres, sur le site Mediapart.

Jacques dit:

Et si ce mécontentement exprimé sonnait le réveil des personnes en difficulté en France métropolitaine? Et comme disait un leader du LKP ce 05 mars 2009 au matin de la signature du protocole d'accord entre État, LKP et Patronat: "Je sais qu'en Métropole une grève est prévu le 19 mars. Pour obtenir quelque chose, il faut cesser ces grèves "saute-mouton" et mener des grèves générales dans la plus grande solidarité! Nous venons de prouver qu'elles permettent de faire aboutir les revendications du peuple."

lundi 2 mars 2009

Violence

Plus la violence est en déclin, plus le sentiment d'insécurité s'accroit!

Historien-chercheur à l’Université de Villetaneuse-Paris XIII et visiting professor à l’université du Michigan (Etats-Unis, ROBERT MUCHEMBLED vient de publier (février 2009) Histoire de la violence aux éditions du Seuil.

« Par violence, j’entends tout acte de brutalité effectué par une personne sur un tiers, verbalement, mais surtout physiquement, pouvant entraîner la mort : torrent d’injures et de menaces, mais surtout bagarres, rixes, duels, lynchages, crimes, meurtres et assassinats, en un mot toutes les relations d’agressivité excessives et anormales entre les individus, quand il est fait usage de la force physique. J’exclus naturellement du champ de cette violence la guerre - même si elle est liée à des pulsions identiques de l’être humain et concerne la même, catégorie d’individus, majoritairement des jeunes et de sexe masculin..
La violence et l’agressivité reste majoritairement un phénomène juvénile et masculin. La baisse de la violence depuis la fin du Moyen Âge est une donnée objective.
… En Artois, par exemple aux XVIème et XVIIème siècles, il y avait des bandes organisées qui s’affrontaient de village à village, des centaines de personnes, armées de triques, de gourdins, d’outils de paysan ou même de poignards ou d’épées qui se battaient jusqu’à ce que l’une d’elle reste sur le carreau. Ceci était banal dans les relations sociales de l’époque même si l’église et le pouvoir royal réprouvaient ce genre de pratique. J’ai trouvé jusqu’à 3 500 pardons royaux accordés à des meurtriers qu’il paraissait presque naturel de gracier puisque telle ou telle bonne raison permettait de minorer leur acte, tant la violence semblait une chose ordinaire…

L’homicide a toujours été un crime réprouvé (« Tu ne tueras point. »). Mais cela n’a jamais empêché les individus de se battre et de se trucider… La violence révèle la nature prédatrice et barbare de l’être humain. Le meurtre était considéré comme une affaire privée entre les individus, les familles ou les clans. On tuait, on se vengeait et ce cycle infernal pouvait se prolonger sur plusieurs générations. La justice était peu intéressée par ce genre d’affaires privées, trop nombreuses, trop difficiles à traiter, où les coupables étaient protégés par une communauté tout entière ou bien s’étaient enfuis.
En France ce n’est qu’à partir de la moitié du XVIème siècle qu’ a été défini l’homicide et que l’on condamne systématiquement à mort les assassins et meurtriers. Æ partir de ce moment là, en l’espace de quatre siècles, le nombre de crimes de sang a été divisé par cent.
Ce qui a surtout d’enrayer la violence, c’est « la civilisation des mœurs » (Norbert Élias) apparue au XVIIIème, avec : interdiction du duel entre gentilshommes, désir du contrôle de soi, en particulier des pulsions agressives et destructrices dans l’aristocratie, l’arrivée d’un nouveau langage et de nouvelles conduites, (ne rien laisser paraître, affecter de l’indifférence, s’exprimer noblement et de manière raffinée, …). Ces mœurs de la cour se sont étendues à la bourgeoisie puis aux classes populaires pendant tout le XIXème.
Le sentiment d’insécurité n’est jamais lié à la réalité ! Dans notre monde moderne, d’où la violence est à peu près éradiquée, c’est même devenu une caricature. Bien sûr, dans le métro, vous pouvez être agressé verbalement ou physiquement par des individus qui en veulent à votre porte monnaie, qui vous bousculent et vous crachent dessus ou vous rouent de coups. Mais ce phénomène est complètement marginal, statistiqueme,nt très faible. Un siècle plus tôt, vers les années 18430-1840, entre les périodes révolutionnaires, là, oui, il y avait de l’insécurité. Le bourgeois ne sortait qu’avec sa canne-épée et aucune femme n’était dehors la nuit… N’en déplaise à toutes les statistiques du monde et à tous les journalistes qui montent régulièrement en épingle le moindre fait divers, le taux de criminalité s’est à peu près stabilisé. Pourtant il est amusant de constater que dès que la violence disparaît (Belle Époque, tournant du XXème), une vaste littérature populaire, ancêtre de nos tabloïds modernes et de nos médias de masse actuels se chargent d’un rôle presque cathartique (Fantômas, Judex…). Le roman policier naît. Pis, on invente avec frénésie un danger imaginaire : les fameux « apaches », les charcutiers de Belleville ou les bouchers de la Villette, ces marginaux assoiffés de sang… toujours prêts à trucider le bourgeois…. On a toujours besoin d’agiter des épouvantails et de faire peur.
Il est vrai que dans les dernières décennies il y a une relative remontée de violence en Occident, mais il est trop tôt pour parler de tendance profonde. Mais une chose est sûre, tout ce que l’on range derrière les mots « insécurité », « quartiers », « banlieue », « jeunes » etc. est sans commune mesure avec ce qui se passait il y a ne serait-ce qu’un siècle.
Hormis dans le banditisme et le milieu de la drogue, dans les bandes organisées on se chicorne rarement à l’arme blanche ou au fusil de chasse. En tout cas, on ne relève que rarement des morts sur le carreau.

Les risques de violence sont inégaux selon les régions du globe : on a aujourd’hui soixante fois moins de « chances » de mourir trucidé au Japon ou au Royaume Uni qu’en Colombie. Les îlots de sécurité restent les pays les plus riches et les plus industrialisés…
Notre civilisation, globalement apaisée, hédoniste et riche, arrivera-t-elle à sublimer ou à canaliser les pulsions brutales de sa jeunesse prise dans l’éternel conflit des générations
Depuis l’aube des temps, maintenant qu’il n’y a plus de conflit ni de guerre sur notre sol ? Il faudrait éviter que ces débordements n’envahissent les marges déshéritées des grandes métropoles perpétuellement au bord de l’explosion. Ce sera sans doute le grand défi du XXIème siècle."

(selon Télérama du 25/02/2009)

Jacques dit:


Voici une étude poussée, vérifiée et argumentée pour tordre le cou à des idées reçues, des mensonges colportés par une volonté psychique de faire (ou de se faire) peur!
Science et conscience...
Mais, même cet article, même ces preuves n'ôteront pas les certitudes malsaines d'un bon nombre d'individus et encore moins leur besoin de se sentir oppressés, cernés, menacés...

FRATERNITÉ

Invité le 27/02/2009 par Nicolas Demorand (sur France Inter), Régis Debray nous a parlé de Fraternité.
L’économie seule ne fera jamais une société heureuse. Régis Debray nous propose de réhabiliter la fraternité, notion ringardisée, alors qu’elle est la 3ème des « trois marches du perron suprême », comme le disait Victor Hugo.
La fraternité ne relève pas des bons sentiments, c’est une notion exigeante, combative et subversive, voire assez âpre. C’est « combattez ensemble ! » plutôt que « aimez-vous les uns les autres ! ». « Ça sent plutôt la poudre que l'eau de rose. ».
En effet, la fraternité est née à la Révolution avec les Sans-culottes, puis en 1848 sur les barricades, pour renaître pendant la Résistance. La fraternité, ça ne se décrète pas, ça s’éprouve. Ceux qui ont connu la fraternité sont ceux qui ont connu des situations de détresse, d'affrontement, de confrontation, de solitude et qui ont eu besoin de se serrer les coudes parce qu'il fallait survivre et qu'on ne peut pas survivre dans l'égoïsme . L’esprit des ch’tis qui étonne tant par sa volonté de partager, d’aider, de soutenir… vient de ce coude à coude des ouvriers dans les mines de charbon. Les avancées sociales dues au syndicalisme viennent de cet fraternité. Au royaume morcelé du moi-je, il faut chercher comment retrouver le sens et la force du nous, un nous durable.
La fraternité, c’est l’art de faire une famille avec ceux qui ne sont pas de sa famille. C’est aussi la définition de la politique : l’art d’échapper à la génétique, l’art de remplacer ce qui est de l’ordre de l’ethnie par l’électif, ce qui est de l’ordre du destin par du volontaire, c’est une communauté de destin voulue, assumée.
Régis Debray est effaré que certains cherchent à remplacer fraternité par diversité ; dans diversité il y a divorce, divergence, discorde. Or la politique républicaine consiste à faire converger par le haut tout ce qui diverge vers le bas. Transcender les divergences de fait dans un projet commun autour d’un idéal partagé. Et si ce concept ne trouve pas sa place dans l’espace politique, la politique n’a plus sa place.
Régis Debray, faisant référence à la Guadeloupe, dont la révolte populaire est une illustration éclairante de fraternité, rappelle le discours de Aimé Césaire, que les politiques devraient lire de plus près : « Il y a deux manière de se perdre : par la ségrégation quand on se mure dans le particulier et par dilution dans l’universel quand on s’adonne à l’humanisme formel et froid, froid comme le droit. » Il faut sortir de l’alternative entre un universalisme abstrait et un repli sur sa tribu. Il faut savoir marier identité culturelle et identité politique, trouver une forme d’enracinement dans un lieu.
Plus on vit dans l’uniforme, plus on a besoin de lieux identitaires, de se sentir entre soi. Si la République ne comble plus cette soif d’appartenance, cela peut devenir une soif de région (faisant référence à la réaction des gens de Picardie craignant de perdre « leur région » suite aux recommandations du rapport Balladur sur la réforme institutionnelle des régions et des départements).
Ces paroles ont un retentissement intense en cette période de crise où nous allons devoir justement nous serrer les coudes, pour ne pas laisser au bord de la route des milliers, des millions de personnes souffrant des conséquences de cette crise, aussi pour que l’espèce humaine survive face au défi du réchauffement climatique et du rationnement de l’eau, de l’énergie, des ressources sur une planète en croissance démographique.
Ces paroles ont un écho particulier en ces temps de révolte et de souffrance dans les Antilles françaises. Pour Régis Debray l'exemple actuel de mouvement de fraternité est la situation en Guadeloupe.
Ces paroles sont aussi un avertissement ultime sur la nécessité de l’Europe, d’une Europe fraternelle qui doit unir les peuples sur un projet commun qui les transcendent pour justement les sauver du péril de l’affaiblissement des Nations lorsqu’elles jouent le chacun pour soi.
(Texte pour une bonne part prise dans « mariannerepublique.hautetfort.com »)