Paradis fiscaux

Un ami me fait part e ses indignations:

16 septembre 2008, Elysée : Nicolas Sarkozy communique :

« Les paradis fiscaux, il n’ y en a plus.. ! »

22 juillet 2012, l’ agence Reuter communique :

« Les actifs financiers détenus par les particuliers et leurs familles et dissimulés dans les paradis fiscaux atteignent entre 17 000 et 25 000 milliards d’ euros. ( Cette étude ne prend pas en compte les actifs non financiers comme les biens immobiliers ou l’ or, estimés à 225 milliards d’ euros) »

Source : Etude menée par James Henry, ancien économiste en chef du cabinet Mac Kinsey.

Et voilà, je vous l’ avais bien dit : les socialistes sont au pouvoir depuis trois mois, les paradis fiscaux sont de retour. ! Extraordinaire, non ?





Paradis fiscaux (suite) :

Eté 2009. Souvenez-vous : Eric Woerth ci- devant ministre du budget brandissait en souriant des fichiers en affirmant être parvenu à identifier 3000 fraudeurs pour le fisc français.

Bravo… !?!!

Mais ne voilà-t-y pas que les enquêteurs de la police judiciaire fédérale de la Confédération Hélvétique constatent des différences concernant le contenu des fichiers retransmis (avec réticence) aux Suisses.

Ils écrivent : « ..le fait que le contenu de ces fichiers ait été modifié est une manipulation volontaire dont le mobile nous échappe. »

Ah, oui ?

Cela veut dire tout simplement qu’ entre le moment où la France a récupéré ces fichiers (auprès d’ un ancien salarié de la HSBC) et leur restitution à la Suisse quelques mois plus tard, ils ont été modifiés. C’ est-à-dire nettoyés des noms que l’ administration française ne souhaitait pas y voir figurer.

Lesquels ? Des copains ?...Des coquins ? De bons amis probablement…. !

Me voilà rassuré : La solidarité et la fidélité en amitié restent des vertus dans un monde où tout fout le camp… !?!!

NB : détail savoureux : Selon le procureur Eric de Montgolfier on y trouverait entre autres noms un certain Patrice de Maistre titulaire de la légion d’ honneur et gestionnaire de fortune de Mme Bettencourt.

«… Ce compte intéressait un certain nombre de personnes dans les cercles du pouvoir… »

Source : Denis Boulard Le nouvel Observateur