samedi 24 mars 2012

Une aubaine

(réflexion du 23/03/2012)
Les français saturaient de l'unique sujet: "la campagne présidentielle" qui tournait en rond et leur prenait la tête.
Surtout que les candidats n'avaient rien à dire de neuf, d'autre que "le Libéralisme", sauf Mélanchon.
Ouf, une belle affaire, bien crade, bien crapuleuse, bien raciste, bien anti-religieuse, bien sanguinolente, digne de Gala, arrive pour que les médias puissent emplir les journaux écrits, radiophoniques ou télévisés.
Ô Toulouse, tu donnes du grain à moudre à ceux qui s'essoufflent!
Et la France de geindre et le Président d'en faire un max!
Et les autorités religieuses, policières étatiques de venir sur le devant de la scène.
Et les candidats d'y aller d'une petite présence, d'une belle phrase.
Et les moutons de suivre.
Écoutez ce qui se dit partout au conditionnel, avec des psychiatres, des criminologues, des spécialistes de tous ordres investis d'un savoir, d'une compétence hors du commun; si ce n'est qu'à bien lire, écouter, ils disent comme le commun des mortels.
Et le peuple, de toujours attendre de vivre mieux, d'avoir une vision d'avenir, d'avoir un espoir, d'être certain que les inégalités excessives cessent (salaire, justice, logement, travail).
Prendre une vie, quelle qu'elle soit est ignoble et il faut évidemment poursuivre l' acteur de ces gestes et l'empêcher de répéter cette horreur.
Le drame est horrible, comme tous les drames, comme tous les accidents, comme toutes les catastrophes.
Mais faut-il que la vie politique s'arrête?
Faut-il que le projet de vie, de survie, d'avenir, de 60 millions de citoyens ne soit plus un sujet préoccupant?
Les mondes économiques, commerciaux, industriels, scientifiques eux ne s'arrêtent pas et c'est normal!
Un abruti haineux peut-il bloquer l'activité d'un pays.

Aucun commentaire: