mardi 1 octobre 2013

Les vendanges arrivent

 J'ai trouvé ce qui suit dans "Le Canard Enchaîné" du 25/09/2013
 
A vot' santé .

AMIS des pesticides, buvez un coup l Vous aurez votre dose à coup sûr. A condition que
ce soit du blanc, du rouge ou du rosé. Les buveurs d’eau, eux ,peuvent toujours courir
coule du robinet ou soit servie en bouteille, l’eau potable ne doit pas dépasser 0,5 microgramme
de résidus de pesticides par litre. Le picrate en contient des centaines de fois plus !
Sur 92 vins analysés par « Que Choisir » (octobre), tous sans exception en contiennent des
traces... Et, pour certains, il s’agit de bien plus que des traces l En moyenne, les vins blancs atteignent les 242 microgrammes, les rouges 114 et les rosés 95. Le record absolu est remporté par
un graves blanc, le Château Roquetaillade-le-Bernet, avec 1 682 microgrammes. Ce qui équivaut, a calculé  « Que Choisir », à 3 364 fois la norme appliquée à l’eau potable. Champagne !
Mais il est un autre record, celui qui concerne le nombre des pesticides : pas moins de 33 variétés ont été détectées. Sept d’entre elles sont classées cancérogènes et/ou toxiques pour la reproduction et le développement. Et, pour quatorze de ces pesticides, il existe une présomption de toxicité sur l’homme. Deux sont carrément interdits, un acaricide, le bromopropylate, et un fongicide, le carbendazyme. Les bouteilles analysées comportent en moyenne un cocktail de quatre pesticides. Le bordeaux Mouton Cadet : qu’elle 2010 bat tous ses confrères : 14 pesticides, pas moins !
Voilà un bail que la chose est connue (« Le Canard », 3/6/09), notamment grâce à l’association Générations futures, qui en a fait l’un de ses chevaux de bataille, et a montré que les salariés viticoles ont onze fois plus de résidus de pesticides dans les cheveux que la normale (et les salariés des vignobles cinq fois plus). Mais personne ne bouge. Les lobbys viticoles répètent qu’il ne s’agit que de quantités infinitésimales. Et que les teneurs du raisin en pesticides, elles, sont réglementées (il existe une LMR, limite maximale de résidus, à ne pas dépasser), alors pourquoi s’inquiéter ? Du coup, aucune réglementation n’existe pour le vin, ni aucun contrôle. Si le Canada, le Japon ( l), la Suisse et les Etats-Unis lui appliquent, eux, une LMR officielle, la France s’y refuse. Ici, le pinard est tellement sacré qu’on préfère ne pas savoir ce qu’il contient. . .
A la vôtre !

J.-l.. P.

Je dis: ça fait peur, non? Et dire que j'aime ça!
Mais tout ce que l'on mange est détestable. Les industries agroalimentaires nous font avaler trop de cochonneries et de manière non condamnable. Elles contribuent outrancièrement à l'augmentation des cas de cancer; tout le monde le sait, mais que faire quand l'argent est en jeu?

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