jeudi 8 janvier 2009

Pouvoir d'achat.


Honoré dans Charlie-Hebdo du 07.01.09











Selon « Les Échos.fr » du 08/01/2009 :
Crise : Sarkozy exclut tout plan d'aide à la consommation
Dans ses voeux aux parlementaires, le chef de l'Etat a estimé, hier, que la relance par la consommation " ne sert à rien ". Et il a fait la leçon aux élus de tous bords, sans toutefois dire un mot du retrait du texte contesté sur le travail dominical.
Le 31 décembre, lors de ses voeux aux Français, Nicolas Sarkozy s'était déclaré prêt " s'il le faut, à faire davantage " contre la crise économique. Il a dit peu ou prou la même chose hier en présentant ses voeux aux parlementaires, mais en y ajoutant une précision de taille. Comme le Premier ministre la veille, le chef de l'Etat a rejeté toute relance par la consommation : " Si la relance par la consommation marchait, cela se saurait. On en a eu deux, une de Chirac, une de Mitterrand. Cela ne sert à rien. Dans les deux cas, on a versé de l'eau dans le sable, on a accru les déficits de la France, nous n'avons pas gagné de parts de marché et en plus nous avons poussé les productions étrangères et les délocalisations. "
Dans un contexte social tendu, la première secrétaire du PS, Martine Aubry, et le président du Modem, François Bayrou, réclament un second plan de relance orienté sur le pouvoir d'achat. Et sans aller jusque-là, des élus de la majorité pourraient bien, à l'instar du rapporteur général du budget, Gilles Carrez, souhaiter des crédits supplémentaires en faveur des plus défavorisés
À comparer avec les propositions du candidat UMP, Monsieur Sarkozy, aux présidentielles de 2007 :
« Depuis des années, on vous dit que votre pouvoir d’achat augmente. C’est faux. Avec l’euro qui a fait augmenter les prix, les 35 heures qui ont gelé les salaires, le coût du logement qui a explosé et nos impôts qui sont parmi les plus élevés au monde, le pouvoir d’achat baisse en France… Les salaires sont trop bas dans notre pays. Je demanderai aux entreprises de faire un effort sur les salaires car l’État fait lui-même un effort sur les allégements de charges. Dès le mois de juin, je réunirai une conférence avec les partenaires sociaux afin que l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes soit totale d’ici 2010. Les femmes subissent plus que les hommes les salaires trop bas, le travail précaire, le sous-emploi, l’absence de formation... Je comprends la forte inquiétude des personnes âgées qui, depuis dix ans, subissent une véritable érosion de leur pouvoir d’achat sous l’effet de la pression fiscale… J’augmenterai de 25 % le minimum vieillesse, je revaloriserai les petites retraites et les pensions de réversion pour que ces retraités vivent mieux. Ces mesures seront financées grâce aux économies que j’obtiendrai en réformant les régimes spéciaux de retraite. Je veux mener des politiques sociales ambitieuses, lutter contre la pauvreté, notamment celle des enfants, investir dans les équipements et les services publics...

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