dimanche 20 novembre 2011

L'espagnol, tel le taureau dans l'arène!

Jacques dit: Je lis ce qui suit (sur SFR.fr) et j'en conclus que l'espagnol est un individu qui aime se faire cogner dessus, qui aime les types à la Franco, qui adore en baver.
Il ne sait pas qu'un "parti Populaire de droite" a pour nom "parti d'extrême droite" ou "parti fasciste".
Que ce type de parti est à la solde de la grande bourgeoisie, proche des milieux religieux, sûr de l'aide de l'armée!!!
C'est ahurissant qu'après tant d'années de franquisme le peuple d'Espagne "en redemande"!
Le citoyen espagnol est maso.
Ainsi, "les indignés de la porte del sol" à Madrid seraient des amoureux de la droite extrême.
Je n'arrive pas à comprendre!




Mariano Rajoy, qui devrait être élu chef du gouvernement dimanche, va renforcer les mesures d'austérité.

"Il faudra faire des coupes partout, sauf dans les retraites". Voilà comment pourrait être résumé le programme de Mariano Rajoy, le leader du Parti populaire (PP) de droite qui devrait accéder au pouvoir dimanche en Espagne, à l'issue des élections législatives. Les erreurs répétées des socialistes de José Luis Rodriguez Zapatero (PSOE) devrait lui profiter et permettre à la droite de revenir au pouvoir, sept ans après l'avoir abandonné à la gauche. Le PP gagnerait 181 à 185 sièges tandis que le PSOE n'en aurait que 115 à 119, selon les premiers sondages de sortie des urnes.

Une fois propulsé au Palais de la Moncloa, Mariano Rajoy a prévenu qu'il serrerait la vis. Parmi ses priorités, il devrait nommer un "poids lourd" à la tête du ministère de l'Economie pour aménager des mesures d'austérité douloureuses. Le probable nouveau chef du gouvernement, qui ne sera pas intronisé avant le 20 décembre, a réclamé aux marchés boursiers un peu de patience. "Nous espérons qu'ils (les investisseurs) réalisent qu'il y a des élections ici et que ceux qui l'emporteront auront droit à un minimum de temps, de préférence plus d'une demi-heure", a-t-il ironisé, lors d'un entretien accordé à la radio.

Des mesures fortes attendues

Le leader du Parti populaire devrait rapidement prendre des mesures fortes afin de rassurer les marchés et la zone euro. Plusieurs mesures économiques de poids sont attendues. Dans son programme, le candidat de droite s'engage à respecter l'objectif de déficit fixé à 4,4% pour 2012 et à recapitaliser les banques souffrant d'un gros déficit après la réévaluation de leurs actifs au juste prix du marché.

Le PP envisage aussi une consolidation du secteur bancaire pour réduire le nombre de banques, en encourageant par exemple la fusion des établissements les plus faibles. Le Parti Populaire pourrait également faire de nouvelles économies dans le secteur public et le budget des régions. Il pourrait aussi toucher à la réforme de la dépendance, qui "n'a pas atteint son but et coûte trop cher". Les aides aux énergies renouvelables devraient aussi être revues à la baisse.

Le coup de canif dans les dépenses impactera directement les plus touchés par la crise. Une réforme des conventions collectives est prévue pour mettre fin à l'indexation des salaires sur l'inflation et l'aligner sur l'évolution de la productivité. Mariano Rajoy devrait aussi réduire de moitié le nombre de journées de travail prises en compte dans le calcul des indemnités de licenciement.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Mon analyse, moi qui vit en Espagne, c'est que les ouvriers, les agriculteurs et les petits indépendants ne se sont pas mobilisés pour le scrutin.
Ils sont tellement opprimés et découragés qu'ils se disent que de toute façon ils sont voués à crever de faim.
Il en est de même des indignés qui se rendent compte que leurs protestations ne servent à rien puisque "le peuple" ne les soutient pas.
Les Socialistes qui étaient au pouvoir n'ont rien pu faire pour endiguer la crise qui frappe l'Espagne comme tous les pays d'Europe.
Je crois que si on votait maintenant dans tous les pays en même temps, tous les partis au pouvoir seraient renversés même si certains gèrent bien leur pays.